Archives mensuelles : mai 2018

Yves CARCHON

BIOGRAPHIE

Yves Carchon, né en 1948, passe son enfance dans le Lyonnais où se forge son goût pour la rêverie et l’écriture. A vingt ans, sac à dos, il découvre l’Afrique. Suivent d’autres voyages : Turquie, Inde, Afghanistan, Iran… d’où il revient avec en poche un Journal de voyage. Entre deux périples, il vit de petits boulots et commence à écrire. Il travaille à la Protection Judiciaire de la Jeunesse qui le conduira en Guyane et à Mayotte, au cœur de l’Océan Indien. Il écrit pour le théâtre, publie des microfictions, des chroniques littéraires, co-écrit deux romans historiques et se lance dans le polar : Maudit blues et Le testament des Muses. Riquet m’a tuer est son troisième polar. Aujourd’hui, il vit dans le Lauragais connu pour être aussi le Pays de Cocagne.

BIBLIOGRAPHIE

Deux vies dans un vitrail, roman, Éditions des Deux Fleuves, 1981

– Dévoration ou les derniers aventuriers de l’Eldorado, roman, Ed. L’Harmatan, 2004

La cage, théâtre, Éditions des Écritures Théâtrales du Grand Sud-Ouest, 2010

Conversations à deux, théâtre, Ed. Écritures Théâtrales du Grand Ouest, 2011

Maudit blues, roman policier, Éditions Les Presses littéraires, 2011

L’envers du monde, microfictions, Éditions du Port d’attache, 2011

Le testament des Muses, polar, Éditions Les Presses littéraires, 2012

Chroniques vagabondes, billets littéraires, Éditions du Port d’attache, 2013

Les Volontaires de la Nouvelle France, roman coécrit Muriel Carchon, Ed. Aloès, 2013

Les Moissons de l’Exil, roman coécrit avec Muriel Carchon, Éditions Aloès, 2014

Le cerbère du canal, polar, Éditions Aloès, 2015

Riquet m’a tuer, Éditions Cairn, 2017

Les vieux démons, Éditions Cairn

Site :

http://theatre-yvescarchon.e-monsite.com/

Robert MORNET

Article La dépêche du 08/09/2015

Robert Mornet : « La barque de poste était l’ancêtre du TER »

Une barque de poste est exposée au Port Saint-Sauveur jusqu’au 14 septembre, dans le cadre de la Fête du Canal. Grand amoureux du canal du midi, conteur passionnant, Robert Mornet a construit lui-même cette réplique d’un bateau de 1818 qui transportait les passagers de Toulouse à Agde.

Robert Mornet : C’est une réplique d’une embarcation de 1818, qui servait au transport de passagers entre Toulouse et Agde. Il y a eu jusqu’à quarante bateaux de ce type, plus ou moins grands, sur le canal du midi entre 1673 et 1858. Ils ont disparu à l’ouverture de la ligne de chemin de fer Toulouse/Sète. Au XIXe siècle, les barques de poste ont transporté jusqu’à 100 000 personnes par an entre Toulouse et la Méditerranée. C’était l’ancêtre du TER. Ces bateaux desservaient les villages à la demande. Ils allaient très lentement, tractés par des chevaux le long des chemins de halage. Se rendre à Agde était un voyage au long cours de 4 jours et demi. Cette barque pouvait transporter 50 passagers, les uns dans le salon de première classe sur des banquettes rembourrées, les autres sur les bancs de la salle du commun ou bien debout. À l’époque il n’y avait pas de platanes le long du canal. Les fenêtres sont équipées de volets en bois contre le soleil.

Pourquoi barque «de poste» ?

Rien à voir avec le transport du courrier. La poste est la distance que parcouraient les chevaux qui halaient le bateau : quatre lieues, soit environ 16 kilomètres. Ces bateaux sont l’équivalent occitan des coches d’eau qui circulaient sur d’autres canaux et rivières du Royaume. Ils sont identitaires du canal. Riquet lui-même avait imaginé ce service de transport en commun, avec un règlement qui autorisait tout le monde à monter à bord, à une exception près, les exécuteurs de haute cour, les bourreaux. J’y vois une critique de la peine de mort au XVIIe siècle. C’est peut-être ça la grandeur de Riquet.

Qui a construit ce bateau ?

Moi-même. La construction m’a pris cinq ans, chez moi dans les Cévennes, au Cairol. Un rêve fou devenu réalité. J’ai fait une reconstitution à l’identique d’après des gravures et des plans d’une barque de poste retrouvés au musée de Conflans-Sainte-Honorine et aux Archives du canal. J’ai utilisé une technologie moderne, le bois époxy. Aujourd’hui ce bateau est classé bâtiment d’intérêt patrimonial. Cela fait quatre mois que je navigue, avec Xavier et Violetta. Je suis devenu «le vagabond du canal». Des communes m’invitent pour parler du canal du midi, de l’histoire de ces bateaux qui font partie de la culture occitane. Je viens pour la première fois à Toulouse, à l’invitation de la Ville. C’est une reconnaissance d’être ici, aux sources du canal du midi. Le 16 septembre nous partons du port technique de Ramonville vers Orléans pour le plus grand rassemblement de bateaux fluviaux de France.

La Fête du Canal, port Saint-Sauveur, les 12 et 13 septembre et le 20 septembre.

En savoir Plus

Balades sur le canal du midi à bord de la barque de poste (Port Saint-Sauveur) par l’association Les Amis de la Barque de Poste, à 15 heures tous les jours jusqu’au 11 septembre. Sur réservation au 05 61 22 22 17. 5 € par personne (9 personnes maxi). Visite de la barque à 11 heures, samedi 12 septembre.

Lecture par Robert Mornet de récits de voyageurs illustres de la barque de poste comme Thomas Jefferson. Samedi 12 à 17 heures, Port Saint-Sauveur.

Conférences «Histoire de la barque de poste»

Exposition de maquettes de barques de poste, Capitainerie du Port Saint-Sauveur.

 

*  * *

Grand amateur de littérature et de poésie, Robert Mornet nous fera l’honneur de partager avec nous avec la passion qu’on lui connaît des poèmes de son choix lors des 5èmes Rencontres Culturelles de Capestang du 5 août 2018 prochain.

 

Gérard NAVARRO

Article du Midi Libre publié le 

« Pour ce « Lundi Poétique » du mois d’Avril , le 28 avril à 18 heures, salle Henry de Monfreid, mairie annexe, avenue du théâtre, le livre présenté a pour titre « Le soir venant ». Il s’agit d’un recueil de poèmes de Gérard Navarro qui se laisse gagner par l’atmosphère recueillie du crépuscule pour nous livrer une poésie confidentielle, croisée avec celle de sa mère en un dialogue harmonieux. Un fond musical de guitare et d’accordéon (Christiane Barthès) fera écho à ses vers. Le thème de la soirée sera donc : le soir, la nuit.
La scène ouverte en première partie permettra au public d’écouter des poèmes qui ne se disent qu’entre chien et loup, dans l’ombre, quand le jour s’achève.« 

Philippe VALENTIN

Philippe Valentin est cartographe et créateur d’une superbe série de cartes du Canal du Midi.

Sollicité par un éditeur il y a plusieurs années, il réalise une petite carte qu’il trouve bien limitée face à la multitude d’ouvrages du canal. L’auteur imagine alors une représentation digne du canal et de sa riche et longue histoire. Cela aboutira en 2012 à quatre cartes paysagères dessinées avec précision, et enrichies de nombreux textes et photos, en français et en anglais.

Il a présenté à Montgiscard la nouvelle édition de septembre 2016, qui coïncide avec les 350 ans de l’Édit Royal signé par Louis XIV ordonnant la création du canal.
Cette nouvelle édition est enrichie de la piste cyclable et d’info pratiques (ravitaillement, points d’eau et buvettes…), de repères touristiques, des noms des vignobles et de quelques autres améliorations.

Carte du Canal du Midi
(Oekoumène-Cartographie)

Le travail de terrain, puis la diffusion de sa création ont permis à Philippe Valentin de découvrir que l’intérêt du canal, en plus de l’évident support de l’économie du transport puis touristique, réside aussi dans le petit monde des passionnés et des associations qui lui sont liés et qui assurent un riche flux de connaissances.

Ce même travail lui a, hélas, permis d’observer aussi l’accumulation des déchets sur quelques sites ; triste tableau pour un patrimoine mondial de l’humanité.
C’est un peu l’affaire de chacun d’y prendre garde et de contribuer ainsi à l’image et à la pérennité du Canal du Midi.

La cartographie illustrée s’efforce de révéler quelques aspects cachés de l’ouvrage de Riquet ; elle reste « l’outil » idéal pour tout voyageur désireux de découvrir, au fil des kilomètres, les lieux insolites et les histoires de cette magnifique voie d’eau.

Philippe Valentin, Cartographe indépendant (Œkoumène Cartographie) nous présente « Le Canal du Midi de long en large ». C’est l’œuvre de Pierre Paul Riquet qui se développera sur une longueur de 4 m sous la forme d’une carte paysagère précise, illustrée de nombreuses photographies et plans anciens. Tous les ouvrages d’art et les ouvrages hydrauliques sont positionnés et datés sur la carte. Un grand nombre d’entre eux, dont certains peu ou pas connus, discrets ou impressionnants, font l’objet de courtes explications techniques ou historiques. Pour les voyageurs et sportifs, la carte indique la piste cyclable et son état, des points de ravitaillement, les ports et les points d’information touristiques, les terroirs viticoles. Autour de la carte, au gré des rencontres et des questions, l’histoire du canal, de son alimentation en eau, des déboires de Riquet, seront évoqués.

Pierre THOLLIÈRE

  • BIOGRAPHIE

Je suis né en 1948 dans une famille paysanne de la Loire. Je suis l’aîné de 12 enfants.

J’ai connu alternativement les écoles publiques et privées.  Marié en 1970 je suis coopérant à Madagascar. En 1973, après un mémoire de maîtrise sur le poète péruvien César Vallejo, j’obtiens l’agrégation et j’enseigne l’espagnol dans la région stéphanoise.

En 1994 je soutiens une thèse sur le poète espagnol Gil de Biedma. J’enseigne comme maître de conférences à Clermont-Ferrand, puis St Etienne. Puis j’exerce comme professeur des universités à Besançon de 2006 à 2010, année où je prends ma retraite dans le sud.

Après mon retour de Madagascar, j’ai vécu en communauté et divorcé de ma première épouse. De mes unions successives j’aurai 5 enfants. Je vis avec ma compagne Carmen dans le village de Cenne Monestiés, dans l’Aude.

J’ai été un citoyen engagé, du PSU au Parti de Gauche, en passant par les Verts. Mon activité anticoloniale à Madagascar me vaut d’être retiré en 1973. En France c’est l’époque des LIP et du Larzac, entre autres luttes. En 1984 je tombe dans une embuscade de la contra dans le Nicaragua sandiniste. Des camarades sont blessés.

Tous ces aspects de ma vie ont nourri mon écriture. En 1989, je publie Encéphalliques, poèmes du libre amour. En 2011 Poèmes du bon amour est une réactualisation de ce recueil. Loin de Nosy Ména (1991) est une évocation nostalgique de l’Océan Indien, des poèmes accompagnés de dessins de la réunionnaise Claude Couteau. Automne en mai (1999), est un journal de voyage dans le sud de l’Amérique. En 2011 je publie aussi Ecbatane et autres récits, et un essai, Carlos Barral poète. La geste des Pilpa (2014) est un poème épique sur la lutte des ouvriers glaciers de Carcassonne, et Saint Ginès, bouffon et martyr (2014), une pièce de théâtre sur l’ami d’un dictateur, qui se retourne du côté du peuple. Je publie en 2015 La Vie pourtant (poèmes) ; en 2016, Le Voyage de Genest, à travers  31 villages qui portent ce nom. En 2017 paraissent les Poèmes insoumis, une traduction des Hérauts noirs du poète péruvien César Vallejo (édition bilingue précédée d’une étude) et enfin un roman de littérature fantastique : Koz Témoc, la pierre blessée.

Mes traductions d’Antonio Colinas et Luis Antonio de Villena ont été éditées en Belgique aux éditions Le Cri. J’ai publié dans des revues universitaires nombre d’études sur la poésie espagnole du vingtième siècle.

  • BIBLIOGRAPHIE de Pierre THIOLLIÈRE

-Encéphalliques, poèmes du libre amour, éd. Caractères, Paris, 1989 (épuisé). Une partie des poèmes seront repris dans les Poèmes du bon amour. ISBN 2-85446.

-Loin de Nosy Ména, éd. Dominique Bedou, Gourdon, 1991 (épuisé). Cet ouvrage contient des poèmes écrits pour la plupart lors d’un séjour à Madagascar entre 1970 et 1973, ainsi que des dessins de la peintre réunionnaise Claude Couteau. ISBN 2-903096-91-2.

-Automne en mai, éd. Nouvelle Alliance, St Romain-les-Atheux, 2001. Dans ce journal de voyage en poèmes et photos nous suivons l’errance solitaire d’un homme dans le sud profond de l’Amérique (Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili). ISBN 2-9516878-0-X. 15€.

-Ecbatane et autres récits de sexe et de sang, éd. du Chat-Lézard, Toulouse, 2011. Dans cette série de cinq nouvelles et un poème apocalyptique Pierre Thiollière nous emporte dans son monde sauvage, poétique et mystérieux. ISBN 978-2-9516878-1-3. 7€.

-Poèmes du bon amour, éd. du Chat-Lézard, Toulouse, 2011. Ces poèmes forment une autobiographie sentimentale ouverte aussi sur la solidarité et la nature. ISBN 978-2-9516878-2-0. 7€.

-La geste des Pilpa, co-édition éd. du Chat-Lézard et éditions Bruno Leprince, 2014 (épuisé). C’est le récit, en vers épiques et en photos de la lutte des ouvriers glaciers de l’usine de crème glacée Pilpa, à Carcassonne, pour sauver leurs emplois et finalement créer une coopérative ouvrière et une marque de crème glacée, la Belle Aude. ISBN 978-2-9516878-3-7. 7€.

– Saint Ginès, bouffon et martyr, éd. L’Harmattan, Paris, 2015. Ginès est un parent lointain de Saint Genest, patron des comédiens. Comme Genest, Ginès retourne sa veste, trahit le dictateur pour se ranger aux côtés des opprimés. Dans cette tragicomédie, les évêques, les mineurs du cuivre, les yankees entrent dans la danse infernale où se débat la petite république latino-américaine de Llantofuerte. ISBN 978-2-343-03891-9. 11,50€

-La vie pourtant… Poèmes pour un siècle nouveau, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2015. La vie pourtant… c’est l’affirmation de la lumière malgré la conscience de l’ombre, l’affirmation de la pulsion vitale universelle qui n’ignore pas que l’individu est fragile et mortel. 165 pages. ISBN 978-2-9516878-4-4. 12€.

– Le Voyage de Genest, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2016. Genest, comédien et martyr, s’ennuie au Paradis. Accompagné d’un voyageur, Pierre, il décide de visiter les villages qui portent son nom dans ce qui était autrefois la Gaule. Au cours de multiples rencontres à travers des paysages et 37 villages parfois oubliés du monde, Genest le comédien remettra peu à peu en cause sa propre identité plus ou moins légendaire.  De cette expédition, Pierre rapportera un journal où la poésie allie sa couleur à celles de 112 photographies. ISBN 978-2-9516878-5-1. 24€.

-Poèmes insoumis, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2017. Ces 40 poèmes  s’organisent en 4 parties : « Ici », « Les gens d’ici », « Là-bas » et « Chansons d’hier pour demain ». ISBN 978-2-9516878-7-5. 12€.

-Koz Témoc, la Pierre Blessée, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2017. Roman fantastique. Dans la nuit de la petite planète Pluton où Pierre, voyageur de l’espace-temps, a matérialisé son corps-image, Koz Témoc et les autres Pierres-Vivantes vivent d’étranges aventures. Retrouveront-ils Sproc, le vieux savant qui détient le secret d’une arme redoutable ? ISBN 978-2-9516878-9-9. 20€.

Pierre THIOLLIÈRE TRADUCTEUR :

-Antonio COLINAS, Obscur hautbois de brume, Le Cri éditions, Bruxelles, 2003. Édition bilingue de ce poète espagnol (4 traducteurs). ISBN 2-87106-313-3. 18,59€

-Luis Antonio DE VILLENA, Splendeurs de lèvres lointaines, Le Cri éditions, Bruxelles, 2005. Edition bilingue de ce poète espagnol (4 traducteurs). ISBN 2-87106-373-7. 18€.

– César VALLEJO, Les Hérauts noirs, édition bilingue, précédée de Pierre THIOLLIERE, Vision du monde de César Vallejo dans Los Heraldos negros, éditions du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2017. 271 pages. ISBN 978-2-9516878-8-2. 26€.

Pierre THIOLLIÈRE ESSAYISTE :

– Pierre Thiollière a publié de nombreux articles dans des revues et des ouvrages collectifs universitaires, sur les poètes Jaime Gil de Biedma, Carlos Barral, José Agustín Goytisolo, José Ángel Valente, Juan Gil-Albert, Antonio Gamoneda, Federico García Lorca, Rafael Alberti, César Vallejo, Juan de Mena

-Carlos Barral, poète. La nature et la mer, miroirs du moi, Presses Universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2011. L’auteur analyse la poésie de Carlos Barral (Barcelone, 1928-1989) sous un angle à la fois psychanalytique et thématique. La ville et la mer présentent chez ce poète une dimension symbolique qui lui permet d’objectiver, à travers des personnages à prétention autobiographique, un conflit intérieur entre aspirations intimes et réalité sociale contraignante.

Julien BRUN

Je suis né et j’habite à Montpellier. J’écris des nouvelles et des romans.

Passionné de littérature hispanique et latino, je passe son temps entre mon activité de conseiller en aménagement foncier, ma fille, le rugby et ma passion pour l’écriture. Imprégné d’humanisme, révulsé par les inégalités, ma plume acerbe et sentimentale entrevoie et dépeint un monde imparfait bercé d’espoirs.

BIBLIOGRAPHIE

Résumé du roman  » Besoins d’ici, désirs d’ailleurs  » :

 Parution en octobre 2017 chez Cinq Sens Éditions

Barcelone, 2012. L’Espagne est en crise. De retour de la bande de Gaza, Pep, un journaliste expérimenté à la Vanguardia apprend son licenciement. Déboussolé, sa vie s’écroule. De manière insensée, il décide de s’enfuir. Au hasard, il prend le premier billet d’avion pour le premier avion en partance… Direction Santiago du Chili…

A travers seize escales, Pep va découvrir une façon différente de voyager – plus libre et ouverte aux rencontres – qui va exhumer des valeurs enfouies en lui dans l’effervescence du continent de toutes les passions et de tous les possibles. Sa plongée dans des paysages infinis et leurs habitants vont faire émerger son passé et sa relation avec sa fille. Mais aussi le faire s’interroger sur la place de l’homme dans notre société.

Résumé du roman  » Le rocking-chair  » :

 Parution en mars 2018 chez Tapuscrit Editions

Le monde tangue de toute part, l’Homme déchante. Telle une épave à la dérive, en pleine tourmente et secoué par les remous de la vie. Tel un univers étanche où sa destinée peut, à tout moment, sombrer et être engloutie de cruelles désillusions.

Les mots rebondissent, harcèlent et font écho aux anfractuosités de la vie dans l’espoir de croire en un autre chemin, jusqu’au moment où le rocking-chair prend la parole et assiste les protagonistes dans leurs marches singulières vers la confidence…

 

 

 

 

André PAGES

André PAGES fait  partie des Auteurs d’Occitanie.

Il est l’auteur de  » Les mestièrs desapareguts «   et de sept contes, tous bilingues occitan-français.

Les mestièrs desapareguts retrace en  français et en occitan l’histoire de vingt métiers plus ou moins disparus aujourd’hui. Ces artisans et ces marchands aimaient autrefois les rues de nos villages. Les souvenirs d’enfance de l’auteur sont accompagnés par les aquarelles  de Didier Janvier illustrant ces métiers qui, pour la plupart, disparurent vers la fin de seconde guerre mondiale.

André Pages sera présent lors des prochaines Rencontres Culturelles de Capestang et présentera son dernier ouvrage.

Contact :

andre.pages10@orange.fr

Rémy BOYER

Rémy Boyer est né le 05 décembre 1967 à Lézignan-Corbières.

Il est écrivain, poète autodidacte, tombé dans la   » marmite poétique  » depuis son installation en Haute-Corbières.

Publications en revue :

Souffles, Mange-monde, Flammes vives, L’Étrave

Bibliographie

Itinérance Méditerranéenne, aux Éditions Edilivre 2010
Du dehors au dedans, Éditions La Nouvelle-Pléiade 2015
Humbles épousailles à l’orée de la grande bleue, Éditions Complicités,  2017
Histoires,  Éditions du Chant des Muses, à paraître en 2018

Prix

Premier prix du Calligramme des Jeux Floraux Méditerranéens 2014
Mention de prix ville de Montpellier: recueil Sucs de Seuils, 2013 décerné par Les Écrivains Méditerranéens (Souffles), section du livre d’artiste avec Mr Stéphane Castelli

 

 

 

Régine FOURNON

Retraitée. Après une carrière de psychologue à l’Éducation Nationale, elle se consacre  à l’écriture.

BIBLIOGRAPHIE :

  • Mirages et Déraisons, Éditions Edilivre
  • Le diable était dans le miroir, Éditions Edilivre
  • Les Arna-Hakers, Éditions Edilivre
  • De quel temps parlez-vous ?, Éditions Le lys bleu
  • Enamorarse, recueil de poésie
  • De l’amour en écriture, nombre7 éditions

 

Son dernier livre : De l’amour en écriture

A 70 ans Lois a toujours été une grande amoureuse. A l’automne de sa vie elle a rencontré des hommes qui l’ont faite se sentir femme, délicieuse et sensuelle jusqu’au bout de son âge : histoires charnelles, sentimentales, parfois drôles, souvent douloureuses mais toujours magnifiques.

A l’âge que l’on dit troisième, peut-on encore vivre le plaisir, la sexualité dans toutes ses composantes ?
Il semble que seuls les jeunes gens qui découvrent le sentiment amoureux avec son lot de joues rouges, de cœur qui bat trop fort, de désir au paroxysme puissent le vivre. Mais non, Lois, à 70 ans vous affirme que l’on peut le ressentir encore et perdre la tête pour un moment d’extase.

Au-delà des papillons dans le ventre, au-delà du désir brut pour un corps ou un visage il y a l’amour. L’amour c’est respirer ensemble, s’abandonner à l’autre en confiance, entrer en communion avec le compagnon, celui qui quel que soit ton âge te regarde avec une émotion, une tendresse, une complicité qui te rend belle, forte, heureuse.

Les personnages qu’elle décrit, ces hommes qu’elle a désirés ou aimés chacun de manière différente sont-ils vrais ou sublimés, fantasmes ou réalités ? Va savoir…

 

ENTRETIEN AVEC RÉGINE FOURNON : Actualités Viabooks

Régine Fournon : « La passion est dévorante »

Régine Fournon aborde dans son premier roman Mirages et déraisons, les ressorts d’une amitié passionnelle entre deux femmes. Jalousie, emprise, destruction… tous ces sentiments sont abordés sans concession. Rencontre avec une auteure qui sait utiliser le scalpel des mots, pour inciser dans la chair des émotions.

Ce livre est une introspection. Considérez-vous qu’il est une autobiographie, un journal, ou une autofiction ?

Régine Fournon-Gohier : Il fut d’abord un journal, dans lequel je déversais toutes mes émotions. Il est devenu plus tard un récit autobiographique.

Avez-vous ressenti la nécessité d’écrire, peut-être moins dans votre statut d’écrivain que dans la nécessité absolue d’auto-analyse ?

-R.F.-G. : L’écriture permet d’objectiver les situations, de prendre de la distance avec ses émotions. Elle n’est pas une » nécessité » absolue, mais  une manière de sublimer le vécu. Cependant, la forme, le choix des mots, les images font partie de ce qui, me semble- t-il, révèle une disposition à l’écriture, voire, pourquoi pas, un talent.

On sent toute la précarité de l’état d’ « amour » dans votre récit. Pouvez-vous nous en dire plus ?

-R.F.-G. : Je vous dirais que comme dans la chanson « l’amour est enfant de bohème » il est fugace, envahissant, fluctuant. Il nous tombe dessus et nous déstabilise. Mais il donne aussi un sens à la vie et il est à l’origine de moments merveilleux. Le souvenir d’un amour, c’est encore de l’amour ,même si c’est lointain, même si c’est parfois douloureux.

L’homosexualité dans les années 70, arrive bien sûr après 68. Au-delà de votre expérience, l’époque rend-elle cette passion plus difficile ?

-R.F.-G. : Oui, à cette époque-là c’était tabou et les relations entre personnes du même sexe dérangeantes et bannies. Mais mon livre parle de sentiments, sentiments excessifs, amitié passionnée, mais je n’ai jamais envisagé une relation homosexuelle.

La jalousie est le cancer de la relation amoureuse. Elle est dévoratrice. Vous ne vous épargnez pas dans cette description…

-R.F.-G. : Bien sûr, j’ai cruellement souffert de la jalousie. L’amour passionnel est destructeur, dévorateur et peut conduire à la folie. La possessivité est un cancer difficilement maîtrisable, mais révèle le plus souvent une peur panique de l’abandon.

Une affection naissante est faite de pudeur, de pauses et d’avancées ; vous en rendez compte et l’analyse de ces étapes sont au cœur de votre écriture.

-R.F.-G. : Oui, l’amour passe par toutes ces étapes.
Tour à tour compassionnelle, amoureuse, jalouse, destructrice… vous passez par toutes les couleurs des sentiments ; est-ce le passage obligé de toute passion ?
Vivre une passion est un tourbillon de sentiments, de sensations, de contradictions. On passe du ciel et des étoiles, à la frustration et à l’amertume. De la fusion à la solitude morale, du paradis à l’enfer. Passion vient de Pâtir, c’est-à-dire souffrir. Comme dans une drogue, il y a des moments de nirvana et des « descentes » terribles.

On comprend que, pour vous, qu’un amour peut se terminer, quand l’autre comprend qu’il ne vous oubliera jamais…

-R.F.-G. : Est-ce l’autre qui ne m’oubliera jamais ? Ou moi qui garderai ce souvenir ? Un souvenir souvent idéalisé. Pour mon cas personnel, il n’y a pas de rupture au niveau des sentiments : j’aimerai toute ma vie les personnes que j’ai un jour aimées.

Votre livre passe du statut de journal à une réflexion distante sur la nature et la portée de cette relation. Cette mise à distance est-elle nécessaire dans l’écriture ?

-R.F.-G. : L’écriture permet de se libérer. Elle incite à la réflexion sur soi et sur ce que l’on a vécu. Lorsqu’on écrit et que l’on publie, c’est aussi pour être lu. Un livre porte témoignage, beaucoup de personnes peuvent s’y reconnaître. Un jour une personne au bord du suicide a lu mon livre, qui n’était encore qu’un modeste manuscrit. Elle s’y est reconnue et a été sauvée d’elle-même. J’en ai été surprise et très heureuse. C’est peut-être cela qui m’a poussée à écrire.

Site :

http://www.reginefournon-gohier.fr

Mino Dérive

Mino Dérive se nomme Dominique MINANA dans la vraie vie. Elle est porteuse d’une maladie orpheline depuis sa naissance. Elle a 57 ans. Elle n’a rien inventé dans ce livre intitulé  » Gribouillis de pensée « , c’est bien son autobiographie. Elle vit à Montpellier désormais et a repris le militantisme en créant l’association Hactions. Cette association prend la défense des personnes handicapées (quel que soit le handicap, dans tous les domaines : accessibilité, emploi, formation, scolarité, revenus, logement, etc..)