Archives mensuelles : juillet 2018

Najib BENDAOUD

Najib Bendaoud né à Tétouan (Maroc), Docteur en sciences de l’éducation, enseignant-chercheur à l’Ecole Normale Supérieure de Tétouan, Université Abdel Malek Saadi, Maroc.

  • Membre fondateur de la revue HORIZONS MAGHRÉBINS éditée par l’université de Toulouse Jean Jaurès, France.
  • Membre fondateur de la revue WALILI éditée par l’École Normale Supérieure de Meknès, Maroc.
  • Membre du comité de lecture de la revue ALAMAT, Rabat, Maroc.

Rédacteur en chef de la revue DOSSIERS PEDAGOGIQUES, Tétouan, Maroc.

Il a à son actif les publications suivantes :

  • Lauréat du concours « Un si beau voyage » 2017 pour sa nouvelle « À Laredo, Ana me trompait avec son mari », Éditeur : Gens du monde, France, 2017

Recueils de poésie :

LES SEINS PÉNIBLES, Éditions Fikr, Rabat, Maroc, 2011

HANAN, Éditions Épingle à nourrice, Paris, France, 2013

LES RUELLES DE MON SONGE, Ed. L’Apporte-plume, France, 2015

MIRA, Éditions Slaiki Akhawayne, Tanger, Maroc, 2017

Recueils collectifs :

  • Poésie engagée, Regroupement des « Poètes Francophones Engagés » pour la liberté et la paix, 2014
  • Recueil de poèmes, Dialoguer en poésie, Association Dialoguer en poésie, 2012
  • Analectes de la poésie mondiale, (Anthologie) Mohamed Salah Ben Amor, Ichraq Éditions, Tunis, 2015
  • Revue Estrechando n°3, n°4, n°5
  • Anthologie : Rencontre-Encuentro, Éditions Slaiki Akhawayne, Tanger, 2017
  • II Encuentro International de Poesía “ Ciudad de Cabra ” Antología poética (2ème Rencontre poétique de Poésie  » Ville de Cabra  » Anthologie poétique), Espagne (du 11 au 13 mai 2018).

 

 

Edition du bout de la rue : maison d’édition parisienne
Deux auteurs nous représenteraient particulièrement dans la collection jeunesse qui comprend une collection polar, roman, poésie :
– Joël Corno  auteur jeunesse  (collection Detectivarium) et adulte
– Anne Jercilof auteur jeunesse (collection Detectivarium)
Nous vous invitons à visiter nos sites :

 

Édition du Bout de la Rue

Francine Aurand

Responsable d’édition
mail :

Joël CORNO

 

Après une longue carrière au CNRS, en tant qu’ingénieur de recherche, il passe une partie de son temps à écrire de multiple ouvrages dans différents domaines :

Roman d’aventure Brutes, de pommes des nouvelles Vie de chien à Vanves .

Il participe au recueil collectif de nouvelles « Mystérieux chats »

Pour la jeunesse, au sein de la maison d’Edition du Bout de la Rue, il contribue à développer la collection pour la jeunesse Detectivarium  dans laquelle il a écrit le livre Recovery au golfe. Il s’occupe également de la mise à jour du site (www.detectivarium.fr) et particulièrement les rubriques pédagogiques « autour des livres ».

Recovery au Golfe, Collection Desactivarium, tome 5, Edition du bout de la rue

Lors d’un séjour en Bretagne avec sa famille, tandis qu’il se baigne près d’une plage de l’Île aux Moines, Guillaume Delange est sauvé de la noyade par un gentil dauphin. Celui-ci va ensuite l’aider à découvrir ce qui se cache derrière les étranges va-et-vient du sinago, petit bateau de pêche aux activités douteuses… pas de vacances pour les détectives ! Guillaume, Mikajoh et Whysk vont à nouveau se retrouver entraînés dans un tourbillon d’aventures à travers le golfe du Morbihan, entre terre et océan.

Recovery : au golf, c’est un coup réussi, réalisé en général à partir d’une partie accidentée ou difficile du parcours.

Brutes de pomme, Roman d’aventure, Edition du bout de la rue

Cette dernière mission du Colonel Ernest Prével est aussi le premier roman de l’auteur. Menée de main de maître, illustrée par des cartes précises, cette expédition aux multiples rebondissements, vous transporte au Triangle d’Or. C’est une aventure pleine de force et de passion. On mord à pleines dents dans ce fruit dangereux, sans reprendre son souffle, jusqu’au trognon !

Paroles Vanvéennes, recueil
Recueil collectif avec la participation de Joël Corno
Editeur : Edition du Bout de la Rue

Cet ouvrage, conçu sur une idée originale de Pierre Meige, retrace, par ces témoignages recueillis, l’histoire ancienne ou contemporaine de la commune. Tous ces auteurs, des plus humbles aux plus érudits, n’ont eu qu’une seule pensée : que leurs écrits, dans leur spontanéité, leur sensibilité, leur sincérité, leurs sentiments, montrent leur attachement profond pour leur ville. Puissent ces témoignages, autant que les vieilles pierres des maisons, soient une contribution au patrimoine de leur cité : VANVES.

Mystérieux chats…, Edition du Bout de la Rue

Auteurs du collectif : Joël Corno, Claude Etienne, Anne Jercilof, Frédéric Jost, Phealia Li Cavoli, Pierre Meige, Joseph Ouaknine, Gérard Streiff, et…Edgar Allan Poe

« Je les aime, je les déteste, ces animaux charmants et perfides « , écrivait Maupassant.

Vous découvrirez que cette réflexion sur ces mystérieux félidés ont inspiré différents auteurs. Leurs aventures sont-elles fiction ou réalité ?

Alhas FONEAN

Alhas FONEAN, Grand Prix de La ville de Capestang

lors du concours de Poésie et de Textes courts AMAVICA 2018

« Pour moi, la poésie c’est une respiration, une oreille à l’écoute du monde contemporain, une certaine intuition, perception des choses qui doit favoriser et permettre − comme tout art −  la rencontre, l’entrée en communication entre les hommes. »

Alhas Fonean est né en Mai 1964 à Montpellier.

Partisan d’une poésie accessible à tous, cet « artisan poète » comme il se plaît à se définir lui-même, est à la croisée des principales écoles et influences poétiques.

Pour lui, le poète doit s’affirmer dans notre société en tant que vecteur de l’actualité. Il se doit d’être le visionnaire, le garant de la mémoire des choses. Quand l’homme oublie, il doit être l’alerte, le pôle de résistance face à la menace qui guette.

Enfin, le poète doit surtout s’efforcer de réapprendre au monde à aimer, à rêver la beauté des choses.

 

Ana HERRERA

Ana HERRERA, lauréate du Grand Prix AMAVICA 2018

dans la Catégorie FRANCOPHONIE

        

BIOGRAPHIE

Diplômée en Philologie Hispanique (Université de Malaga), Ana Herrera est Professeure de Langue Espagnole et de Littérature. Elle mène parallèlement des activités littéraires, de presse scolaire, participe à des lectures, à des projets d’innovation éducative et donne des conférences.

Elle a été secrétaire de la Fédération Provinciale des Associations de Femmes de Malaga. En partenariat avec la Délégation Provinciale d’Éducation et des Sciences de Malaga, elle a publié « Hidalgos y Mujeres de la Mancha cuatrocientos años después » (Hidalgos et femmes de la Mancha quatre cent ans après), et, avec l’Association des Études Historiques sur la Femme de l’Université de Malaga, « María Teresa León, la gran olvidada y Mujeres en la historia » (Marie Thérèse de León, la grande oubliée et les Femmes dans l’histoire).

Ana Herrera a participé à différents ouvrages collectifs (Firmana, Alas, Indocentes, Itimad, Ed. Algorfa) et revues culturelles électroniques (El Librepensador, Almiar, Aldaba, Letras, Ittakus, Estrechando). Elle est collaboratrice de la radio Amicam Radio Campillos, de La Firma, de la Chaîne Ser et des ateliers radiophoniques de « La vida es bella » (La vie est belle) de RTV Marbella. Elle fait partie du collectif Andaloux du livre et de REMES. Elle est par ailleurs sociétaire de Ace-Andalucia et le l’Association Humanisme Solidaire, et elle collabore au projet « Hoy es siempre todavía » (Aujourd’hui est toujours aujourd’hui).

Son poème « Je suis née libre » de l’exposition « Voix de Femme » a été publié dans le calendrier Amnistie Internationale 2015. Parmi ses œuvres publiées, citons la nouvelle « Mi mundo sin fronteras » (Mon monde sans frontière), Octaedro Andalucía-Ed. Mágina, 2009, le récit « Una mujer, una historia » (Une femme, une histoire), Ed. Alfar, 2010, et le roman « Hasta que los muertos lleguen al cielo » (Ed. Adhara, 2013). Elle publie en ce moment dans les revues Letras de Parnasio, Sur, Revista de literatura et Abaadjamaliya.com.

Ana Herrera est également traductrice de poésie en langue française et critique littéraire.

Elle a publié en 2016 « Bajo un cielo añil » (Sous un ciel indigo), ed. del Genal.

Elle a collaboré récemment à l’anthologie « Rencontre-Encuentro », à la « VIème Rencontre Hispano marocaine de Poésie », « Oía hablar a los árboles » (J’entendais parler les arbres) et « Este pasar despacio sin sonido » (Ce cheminement lent sans bruit), l’une et l’autre/ACE-Andalousie) et « Quejío. Grito de mujer, 2018 » (Gémissement. Cri de femme, 2018).

 

À l’heure actuelle, on ne compte plus les nombreux prix de poésie remportés par cette poète, dont le dernier : 1er Grand Prix francophonie AMAVICA 2018 pour ses deux poèmes « Notre maison » et « Seule ».

 

                       

Résultat partiel du concours 2018

Palmarès du concours de Poésie et de Textes courts AMAVICA 2018

Résultats partiel au 24 juillet 2018

sur le thème de « L’amour » et sur le thème « Le Canal du Midi » pour les scolaires 

en collaboration avec les Mille-Poètes en Méditerranée de Narbonne

Les administrateurs d’AMAVICA vous remercient pour votre participation au concours de Poésie et de Textes courts 2018. Le jury du concours composé de membres actifs des deux associations se sont réunis le 23 juillet dernier. Les textes reçus étaient nombreux, ils provenaient de l’ensemble du monde francophone, dont le Canada et la Tunisie pour ne citer que deux pays. Il ne nous a pas été possible de les primer tous malgré l’intérêt particulier de chacun.  Le concours destiné aux scolaires a également été un succès.

Le prix de la Ville de Capestang a été attribué à M. Alhas FONEAN de Montpellier.

Ont été primés :

POÉSIE CLASSIQUE

1er Prix : Alice HUGO de Nizas (34320) pour «  L’amour conquérant »

2ème Prix : Serge COUTAREL de Salindres (30340) pour « Duo d’amour »

POÉSIE NOÉCLASSIQUE

1er prix : Yves MUR de Argeliers (11120) pour « Fleur de sel »

2ème Prix : Alhas FONEAN de Montpellier (34000) pour « Incendiaire »

POÉSIE LIBRE

1er Prix : Guy SAVEL de Paucourt (45200) pour « Amour-sang »

2ème Prix : Alhas FONEAN de Montpellier (34000) pour « Aiguilles du temps »

PROSE POÈTIQUE

1er Prix : Denis BERTHET de Besançon (25000) pour « La clé des champs »

2ème Prix :  Patrick HUGUEN de Houilles (78800) pour « Ce qu’il reste »

PAROLES DE CHANSON

Gérard FRANCO de Mèze  (34140) pour « Extase »

SLAM

Édouard PIOLET de l’Étrat (42580) pour « Marcher sur tes pas »

CONTE COURT

Annick GAUTHERON de Torpes (71270) pour « Étrange histoire »

ACROSTICHE

Yves MUR de ARGELIERS (11120) pour « L’amour de la mer »

HAÏKU

Serge COUTAREL de Salindres (30340) pour « Soudain elle est là »

TANKA

Alhas FONEAN de Montpellier (34000) pour « L’émoi des cerises »

PRIX SPÉCIAL CATÉGORIE COLLÈGE sur le thème « Le Canal du Midi »

Collège Paul Bert de Capestang (34310) :

1er Prix : Léa CONTE pour son haïku « Le canal est joie »

Mention spéciale :

  • Adeline CONTE pour « Le canal est beau »
  • Carolane BLAGÈRES pour « Le canal est doux »
  • Élisa CROUZAT pour « Le canal est beau »

PRIX SPÉCIAL FRANCOPHONIE

1er Prix : Ana HERRERA (Espagne) pour « Notre maison » et « Seule »

2ème Prix : Moez Akaichi (Tunisie) pour « Abstinence »

Mention spéciale :

  • Antonio PEREIRA RAMALHO (Portugal) pour « L’amour en vérité »
  • Najib BENDAOUD (Maroc) pour « Il faisait noir ce soir »
  • Keltoum DEFFOUS (Algérie) pour « Le sais-tu ? »
  • Alexandre MOTTA (Pays-Bas) pour « Marloes »
  • Réal Béliveau (Canada) pour « Mon bel amour »

 

D’autres prix n’ont pu être attribués au cours de cette réunion du jury, notamment, le prix du public et le prix décerné par nos amis allemands. Ils ne seront connus que le jour de la manifestation.

Les décisions du jury sont sans appel.

La remise des prix aura lieu le 5 août 2018 lors des Rencontres culturelles de Capestang, à partir de 17h dans la cour du Château, 1 Place Gabriel Péri, CAPESTANG (34310). Chaque texte primé sera lu par son auteur ou une autre personne chargée de le représenter. Veuillez me faire savoir si vous serez présent ce jour-là (par courrier ou par mail : mm.ihry@gmail.com) pour la bonne organisation de la remise des prix. Un hommage à un auteur occitan est prévu au moment de l’apéritif. Pour ceux qui le désirent, un repas ouvert à tous est organisé à 13h. Deux menus dont un végétarien sont disponibles. Pour partager ce déjeuner avec l’ensemble des auteurs, artistes et invités présents, une réservation est obligatoire, et ce avant le mercredi 1er août 2018. Pour s’inscrire : https://amavica.info/inscription-au-repas/.

Nous attribuerons à chaque lauréat absent une attestation qui lui sera envoyée à son domicile. En cas d’absence lors de la remise des prix du 5 août 2018, les cadeaux des différents lauréats qui n’auront pu se déplacer seront conservés par les associations partenaires à l’attention des auteurs concernés pendant une durée de six mois.

  • Nous envisageons d’éditer un recueil composé des meilleurs textes présentés au concours. Nous devons disposer pour cela de votre autorisation (remplir le coupon ci-dessous et l’envoyer à Monique-Marie IHRY, AMAVICA 13, Rue du Château 34310 CAPESTANG).

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Nom……………………………………… Prénom……………………………….. Nom d’artiste………………………………………..

adresse mail : …………………………………………………………. n° de tél : …………………………………………………………

 

autorise la publication dans une anthologie des textes suivants présentés au concours AMAVICA 2018 dont la remise des prix est le 5 août 2018 :

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  • ……………………………………………………………….. – …………………………………………………………………..
  • ……………………………………………………………….. – …………………………………………………………………..

 

 

 

Date : ………………………..                                       Signature

Capestang devient un lieu de rencontre de l’édition de qualité

Communiqué de presse du 16 Juillet 2018

 

Bruno Salgues à un long parcours dans le monde de l’édition. Il est directeur de collection chez Hermes Sciences devenu ISTE à Londres. Il dirigera cette année la réalisation d’une vingtaine d’ouvrages dans le domaine des sciences. Monique-Marie Ihry, cofondatrice de Cap de l’Étang Éditions, est poète, mais elle écrit également des romans. Il est donc logique que l’un des thèmes développés chez Cap de l’Étang Éditions soit la poésie.  Une autre série d’ouvrages sera consacrée à la Littérature jeunesse avec des textes traduits en occitan et en espagnol. À paraître également une collection poétique bilingue espagnol-français. Les Éditions du Bout de la Rue ont une stratégie éditoriale très précise dans leur domaine. Un cahier des charges définit les personnages et quelques critères-clés. Les auteurs peuvent proposer des ouvrages − au maximum de deux − dans cette collection en respectant ces critères. C’est notamment le cas de la collection Detectivarium que dirige Joseph Ouatkine. Cette maison d’édition annonce qu’elle ne désire recevoir que des manuscrits destinés à cette collection.

Dans les grandes maisons d’édition, les dirigeants sont souvent issus d’un héritage familial. Notons qu’elles recrutent de moins en moins d’auteurs, pour ne pas dire aucun, reprenant la plupart du temps des auteurs plébiscités chez les « petites » maisons d’édition, les éditeurs indépendants ou sur des sites Internet comme Wattpad.

Les fondateurs de maisons d’édition sont souvent des lecteurs et lectrices de longue date, des amoureux et des collectionneurs de livres.  C’est le cas de Monique-Marie Ihry et de Bruno Salgues qui viennent de transférer leur maison d’édition à Capestang ; elle porte désormais le nom de Cap de l’Étang Éditions.  Les autres éditeurs qui seront à Capestang à l’occasion des Rencontres Culturelles de Capestang, comme ISTE, Le chant des Muses, Sydney Laurent ou Les éditions du Bout de la Rue sont assurément aussi de grands lecteurs.

Ces maisons d’édition pourraient se targuer d’un statut de « militant » aux yeux des autres professions du livre. Créer une maison d’édition indépendante est un acte quelque peu « politique » dans une période où le discours est à la fermeture des librairies indépendantes et à la réduction de la voilure des grands distributeurs. C’est pour cette raison que les éditeurs doivent avoir de l’ambition dans cet environnement hostile. L’ambition crée une dynamique et pousse à inclure de nouveaux auteurs. Les éditeurs définissent des lignes éditoriales afin de sélectionner des livres de qualité. Souvent aussi, ils défendent des valeurs, leurs contenus aux formes innovantes. C’est pour cela que l’édition indépendante est présentée comme un milieu plutôt orienté à gauche.

La publication d’un livre implique des frais importants pour une maison d’édition, il ne faut pas s’en cacher. Cap de l’Étang Éditions a décidé d’avoir une chaîne fortement électronique ; c’est exactement l’inverse pour les Éditions Le Chant des Muses lesquelles utilisent de vieux moyens d’impression pour mettre en avant la qualité des images et des formes associées au livre.

Pour ces éditeurs présents aux Rencontres Culturelles de Capestang, « c’est avant tout une histoire de confiance, de sincérité et de professionnalisme » comme le soulignent les Éditions Sydney Laurent, citation qui pourrait être reprise par les autres éditeurs. Les Editions Sydney Laurent ont mis en place un comité de lecture composé de 130 personnes recrutées dans les bibliothèques nationales, prêtes à lire et à commenter les manuscrits d’auteurs non publiés. Chez ISTE, Bruno Salgues s’intéresse quant à lui à la qualité scientifique des ouvrages. Basé à Salasc, Le Chant des Muses est un éditeur ouvert à des partenariats divers (formations, stages, interventions…) autour du dessin, du monde de l’édition, du livre et de l’estampe. Cap de l’étang Éditions fait de même avec les livres de poésie, en coopération avec la Place des Arts de Narbonne et des associations comme Mille-Poètes en Méditerranée.

Une autre façon de publier des œuvres littéraires consiste à intégrer des textes dans des animations. Le Coq et la Poule de Mer est une histoire écrite par Marc PELAT qui sera également présent aux Rencontres Culturelles de Capestang. Cette histoire écrite en français par l’auteur est traduite en trois autres langues : occitan, espagnol et anglais. Ce conte est un butaï ; le texte se présente sous la forme de plusieurs feuilles superposées avec une image sur une face et son texte au verso. L’ensemble est présenté dans un Kamishibaï, un petit théâtre en bois, un peu comme ceux de nos guignols. Il s’agit ici de l’histoire d’un coq désirant devenir un être de la mer, et de son amie, laquelle se rend compte qu’elle n’éprouve pas de l’amitié pour lui sinon de l’amour. Le conte ainsi présenté devient une histoire on ne peut plus magique. Le Centre de Littérature Orale collectionne ces formes d’expression, Cécile Boucharel Cayla, sa présidente, sera là pour les promouvoir.

Pour qu’un ouvrage se vende, il y a nécessairement une partie événementielle. L’éditeur va donc participer à des salons du livre, ou en organiser. C’est pour lui l’occasion de faire venir des auteurs des illustrateurs, ce qui est en l’occurrence l’objectif des Rencontres Culturelles de Capestang, un Festival d’Art et Lettres qui se déroulera cette année le 5 août 2018. L’éditeur doit aussi mettre en place des lancements, des rencontres en librairie, des expositions, … Il faut également organiser des rencontres avec les libraires. Les Éditions Le Chant des Muses présenteront cette année à Capestang le nouvel ouvrage du peintre Michel Dérosier et de l’auteur Rémy Boyer. Le Chant des Muses est un éditeur de livres dessinés (bandes dessinées, livres illustrés, livres-CD…). Cette maison édite aussi bien de jeunes artistes à l’œuvre innovante, tout comme d’autres connus parfois un peu oubliés. Il présente également des découvertes passionnantes en marge de l’édition de masse. Cap de l’Étang éditions sera présent le 24 juillet de 17 à 19 heures, aux côtés des vignerons et des producteurs de la Région sur le bord du Canal du Midi, devant la Maison Cantonnière de Capestang (Office du Tourisme) et le 5 août prochain aux Rencontres Culturelles de Capestang (Cour du Château).

Si vous êtes auteur, illustrateur ou artiste, l’association AMAVICA vous conseillera et vous mettra en relation avec le bon éditeur. Si les livres sont votre passion, n’oubliez pas les dates ci-dessus.

Pour ne savoir plus , mail : president@amavica.info

Kim WAAG

BIOGRAPHIE

Kim Waag est poète chanteuse.

De formation classique, en chant, guitare et flûte,Kim Waag a commencé à mettre en musique des poèmes de sa mère Cécile Waag à l’âge de 15 ans. Depuis, elle écrit aussi ses textes.

Elle propose des récitals poétiques avec ses compos : des poèmes, écrits par des poètes d’ici ou par elle-même, qu’elle met en musique et accompagne à la guitare.

Kim Waag, l’invitée de Christian Malaplate le 11 décembre 2017 dans l’émission Traces de lumières.

De style folk, ses chansons emmènent l’auditeur dans un monde de poésie.

 

Envol, son dernier album

Communiqué de presse du 19 juillet 2018

 

Un hommage à Jacques CARBONEL, poète et aussi un ancien rugbyman de Capestang

 

Il était une fois un village où tout le monde était au moins bilingue : français et occitan. C’était Capestang !

Ainsi, le thème général du discours de Jacques Carbonel est centré sur cet « un peu de tout du monde » (un pauc de tot dins lo meu monde) où il a vécu. Souvenirs d’enfance et de jeunesse dans un village vigneron, c’est le Capestang de cet auteur. L’occitan, il le possède dans l’oreille depuis son plus jeune âge, car ses grands-parents et ses parents étaient bilingues, les uns dont la langue dominante était le français et les autres s’exprimant en « patois », car à cette époque, on ne parlait pas de langue occitane. Le tout, dans une coopération linguistique qui signifiait entente, acceptation et harmonie. À cela, il faudra ajouter l’arrivée des Espagnols dans la période de la guerre d’Espagne, quelques déplacés des autres guerres, le retour des français des colonies, l’arrivée plus récente d’hommes et de femmes attirés par le confort de la vie locale, notamment des anglais. Capestang devenait multiculturelle !

Jacques Carbonel est fils et petit-fils de vignerons. Il a vécu dans une métairie jusqu’à ses 17 ans. Quand il a voulu écrire des récits autobiographiques, tous ses souvenirs sont remontés en occitan, alors il les a écrits dans cette langue. Quand il décrit la vie des paysans d’alors, nous sommes dans le récit ethnologique. Comment vivaient-ils ?  Il aborde le travail de la vigne, le cheval réquisitionné, un 15 août à Valras, les amours de vendanges, la veillée devant le feu… tout un monde.

Yves Rouquette nuance ces propos. Nous sommes dans « L’ordinari dal monde ». Et c’est bien la vie de « Los d’aici » qui l’intéresse. Cette langue occitane est ancrée au plus profond, nous sommes estampillés pour notre vie. Elle remonte toute seule plus forte qu’autrefois.

L’association AMAVICA  organisera le 5 août dans le château de Capestang un hommage à Jacques Carbonel. Pour faciliter la mise en place de cet événement, Au cours de cet hommage, nous invitons les capestanais qui ont rencontré Jacques Carbonel au Rugby pendant les années 51 et 52 ou dans la vie de tous les jours à prendre contact avec Annie Ducla à la Mairie de Capestang ou le président d’AMAVICA, tel : 0608756108 ou president@amavica.info