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Jean-Pierre JOUVE

Bibliographie 

Jean-Pierre Jouve est venu le 8 septembre 2017 depuis Agen chez les Mille-Poètes en Méditerranée de Narbonne présenter son recueil Bisamour. A cette ccasion, il a fait découvrir ce parcours poétique « dans l’arborescence tumultueuse d’amours croisés ».

Professeur de mathématiques aujourd’hui en retraite, il a publié ce recueil mais d’autres sont en préparation.

Au cours de la soirée organisée à son intention, il a lu quelques uns de ses poèmes Les participants se sont joints à lui pour partager ses écrits. Ce fut un bel échange et Jean-Pierre Jouve a dit avoir reçu les lectures comme des cadeaux.

Nous l’attendons pour le prochain recueil !

  • Bisamours/Désirs et jalousies, Editions Clapas, 2016

 

Contact :

jpjouve@bisamours.fr

Marie-Paule MUR


Marie-Paule MUR est membre active de plusieurs associations poétiques, dont Mille-Poètes en Méditerranée, Terpsichore et Lettres et Arts Septimaniens de Narbonne.

Elle est par ailleurs peintre. Chaque année, lors des Rencontres Culturelles de Capestang, nous avons ce plaisir d’exposer plusieurs de ses toiles. Le 5 août 2018, vous pourrez la rencontrer dans la Cour du Château de Capestang  en compagnie de son époux Yves Mur, poète et Président des Lettres et Arts Septimaniens.

               

 

Jacques CARBONNEL

Poète occitan originaire de Capestang

Poèmes autobiographiques et ethnologiques,  Jacques Carbonnel Poète occitan

L’hommage à Jean Carbonel (cliquez ici pour y accéder)

Le thème général : un peu de tout du monde où j’ai vécu (un pauc de tot dins lo meu monde). Souvenirs d’enfance et de jeunesse dans un village vigneron, Capestang. L’occitan je l’ai dans l’oreille depuis mon plus jeune âge car mes grands-parents et mes parents étaient bilingues, les uns à dominante français, les autres à dominante patois.

Je suis fils et petit-fils de vignerons, j’ai vécu dans une métairie jusqu’à 17 ans. Quand j’ai voulu écrire des récits autobiographiques, tous mes souvenirs sont remontés en occitan, alors je les ai écrits dans cette langue.

Quand je décris la vie des paysans d’alors, nous sommes dans le récit ethnologique : comment vivaient-ils, le travail de la vigne, le cheval réquisitionné, un 15 août à Valras, les amours de vendanges, la veillée devant le feu…

Pour Yves Rouquette nous sommes dans  » L’ordinari dal monde.  » Et c’est bien la vie de  » Los d’aici  » qui m’intéresse. Cette langue est ancrée au plus profond, nous sommes estampillés pour notre vie. Elle remonte toute seule plus forte qu’autrefois.

Le premier qui me traita de poète occitan c’est Yves Rouquette dans la préface qu’il écrivit en 2012 pour mon premier livret de poèmes.  » Celà fait quelques années que Jaume Carbonèl me fait lire ce qu’il écrit, que quelques revues publient, comme on invite un ami à venir manger à la maison, à se promener ensemble dans des endroits aimés, à gouter le vin nouveau sous la treille. J’aime cela du même amour que je porte à l’ordinaire du monde, à ceux qui me plaisent depuis toujours, ils ne font pas d’ombre au soleil. J’aimerais que ce poète sans apprêts ni affectation vous devienne aussi fraternel qu’il me l’est.  »

Ensuite, par l’intermédiaire de Christin Rapin, j’obtins en 2017 et en 2018 un Jasmin d’Argent attribué par la Société Littéraire Académique d’Agen du Jasmin d’Argent, distinction qui reconnaît une œuvre, l’effort fourni et la créativité.

Il existe aussi un CD dans lequel je lis mes poèmes accompagné par l’accordéoniste Robert Cuillé qui joue des danses occitanes.

Lo 15 d’agost a la mar                                                                
L’estiu,mèmes quand fasià caud,anavem pas totis a la mar.

N’i avià que travalhavan,cal travalhar la vinha l’estiu,

e d’autres que va trapavan trop car.

Los que demoravan anavan se refrescar al canal.

Nadavem e nos amusavem.

De temps en temps,lo dissapte o lo dimenge,

prenièm la biciclèta per i passar la jornada.

Lo soèr,cap a sieis oras,avans de partir,

manjavem de muscles,d’arcèlis,un bichut,

un cop de vin blanc e garaqui…

Al cop venent !                                                                                                                             

Pel 15 d’agost,èra la tradicion,

calià anar passar la jornada a Valras.

Atal cadun avià un jorn a la mar dins l’annada.

Ma tanta montava lo cap a papeta que fenissià per dire oc.

I prometià de tot engimbar.

Se podià adovar que cadun s’i trapa plan.

Aviem decidat de prene Domerc,èra lo corrièr,

d’aqui a Besièrs e de continuar ambe lo tram,

que te fasià una polida passejada,

qu’ès domatge qu’i siosque pas mai.

N’i a qu’i anavan ambe lo taxi

e los autres ambe lo chaval e la carreta.

Es atal qu’aurià aimat i anar.

Mas èra trop lenc,anar e venir dins la jornada,

calià partir la velha.

Quand arrivavan a Valras s’acolitravan

e s’agropelavan per vilatge,

los de Polhes,los de Nissan,los de Capestanh…

Semblavan una banda de Caracas.

Festejavan tota la nuèit.                                                                                                                    

Anavem a la plaja mas n’i avià forças

que se despolhavan pas,sobretot los vielhs.

Ma tanta e mameta se trempavan los pès

e de cops,l’après dinnada,quand fasià trop caut,

se revertegavan la rauba entre las cambas

e s’assetavan sul bord que l’aiga i venià bagnar lo cuol,

como fan ara,a Marselha,las femnas arabas

que se podan pas quitar la farda.

Papeta,èl,regussava las caussas

e anava dins l’aiga dunca als ginolhs.

L’ai vist un cop nadar,savià nadar la brassa,

vestit d’un malhot negre qu’avià qu’una bretèla.

Ieu jogavi dins las ersas ambe mon cosin,

mas calià pas anar trop lenc,calià aveire totjorn pè.

Se cal trachar qu’a l’epoca lo raport a l’aiga èra pas lo mèmes qu’ara.

L’aiga èra dangierosa,nadar èra riscos,

se te lavavas trop podiàs estre malaut.

Anavem manjar a l’ombra dals tamarins o d’un pinhièr.

Se la recolta èra bona papeta nos menava a l’otèl

per manjar la bolhabaissa.                                                                                                         

Aquèla sortida la fasièm pas cad’an

e n’i avià que la fasian pas jamai. 

Era una entrepresa que raprochava las familhas

quand se vesian pas sovent.

Ne parlavem quand nos tornian veire, per Nadal.

Jaume Carbonèl

agost de 2012

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Jacques CARBONNEL nous fera ce grand honneur de nous rejoindre aux Rencontres Culturelles de Capestang ce 5 août 2018 !

 

Site :

http://mespoemesoccitans.monsite-orange.fr/index.html

Muriel CARCHON

Muriel Carchon, née en Algérie en 1953, a beaucoup voyagé.

Elle a coécrit avec Yves Carchon : Les Volontaires de la Nouvelle France en 2013 et Les Moissons de l’Exil en 2014 (Prix du roman de Mazamet 2015).

Elle écrit un roman d’initiation : Croire en son destin et oser le vivre qui paraît en décembre 2015 et obtient le 1er Prix de la Ville de Figeac 2017.

Elle explore un nouveau genre, elle signe en 2017 un roman futuriste : Le tombeau des Patriarches.

 

Yves CARCHON

BIOGRAPHIE

Yves Carchon, né en 1948, passe son enfance dans le Lyonnais où se forge son goût pour la rêverie et l’écriture. A vingt ans, sac à dos, il découvre l’Afrique. Suivent d’autres voyages : Turquie, Inde, Afghanistan, Iran… d’où il revient avec en poche un Journal de voyage. Entre deux périples, il vit de petits boulots et commence à écrire. Il travaille à la Protection Judiciaire de la Jeunesse qui le conduira en Guyane et à Mayotte, au cœur de l’Océan Indien. Il écrit pour le théâtre, publie des microfictions, des chroniques littéraires, co-écrit deux romans historiques et se lance dans le polar : Maudit blues et Le testament des Muses. Riquet m’a tuer est son troisième polar. Aujourd’hui, il vit dans le Lauragais connu pour être aussi le Pays de Cocagne.

BIBLIOGRAPHIE

Deux vies dans un vitrail, roman, Éditions des Deux Fleuves, 1981

– Dévoration ou les derniers aventuriers de l’Eldorado, roman, Ed. L’Harmatan, 2004

La cage, théâtre, Éditions des Écritures Théâtrales du Grand Sud-Ouest, 2010

Conversations à deux, théâtre, Ed. Écritures Théâtrales du Grand Ouest, 2011

Maudit blues, roman policier, Éditions Les Presses littéraires, 2011

L’envers du monde, microfictions, Éditions du Port d’attache, 2011

Le testament des Muses, polar, Éditions Les Presses littéraires, 2012

Chroniques vagabondes, billets littéraires, Éditions du Port d’attache, 2013

Les Volontaires de la Nouvelle France, roman coécrit Muriel Carchon, Ed. Aloès, 2013

Les Moissons de l’Exil, roman coécrit avec Muriel Carchon, Éditions Aloès, 2014

Le cerbère du canal, polar, Éditions Aloès, 2015

Riquet m’a tuer, Éditions Cairn, 2017

Les vieux démons, Éditions Cairn

Site :

http://theatre-yvescarchon.e-monsite.com/

Robert MORNET

Article La dépêche du 08/09/2015

Robert Mornet : « La barque de poste était l’ancêtre du TER »

Une barque de poste est exposée au Port Saint-Sauveur jusqu’au 14 septembre, dans le cadre de la Fête du Canal. Grand amoureux du canal du midi, conteur passionnant, Robert Mornet a construit lui-même cette réplique d’un bateau de 1818 qui transportait les passagers de Toulouse à Agde.

Robert Mornet : C’est une réplique d’une embarcation de 1818, qui servait au transport de passagers entre Toulouse et Agde. Il y a eu jusqu’à quarante bateaux de ce type, plus ou moins grands, sur le canal du midi entre 1673 et 1858. Ils ont disparu à l’ouverture de la ligne de chemin de fer Toulouse/Sète. Au XIXe siècle, les barques de poste ont transporté jusqu’à 100 000 personnes par an entre Toulouse et la Méditerranée. C’était l’ancêtre du TER. Ces bateaux desservaient les villages à la demande. Ils allaient très lentement, tractés par des chevaux le long des chemins de halage. Se rendre à Agde était un voyage au long cours de 4 jours et demi. Cette barque pouvait transporter 50 passagers, les uns dans le salon de première classe sur des banquettes rembourrées, les autres sur les bancs de la salle du commun ou bien debout. À l’époque il n’y avait pas de platanes le long du canal. Les fenêtres sont équipées de volets en bois contre le soleil.

Pourquoi barque «de poste» ?

Rien à voir avec le transport du courrier. La poste est la distance que parcouraient les chevaux qui halaient le bateau : quatre lieues, soit environ 16 kilomètres. Ces bateaux sont l’équivalent occitan des coches d’eau qui circulaient sur d’autres canaux et rivières du Royaume. Ils sont identitaires du canal. Riquet lui-même avait imaginé ce service de transport en commun, avec un règlement qui autorisait tout le monde à monter à bord, à une exception près, les exécuteurs de haute cour, les bourreaux. J’y vois une critique de la peine de mort au XVIIe siècle. C’est peut-être ça la grandeur de Riquet.

Qui a construit ce bateau ?

Moi-même. La construction m’a pris cinq ans, chez moi dans les Cévennes, au Cairol. Un rêve fou devenu réalité. J’ai fait une reconstitution à l’identique d’après des gravures et des plans d’une barque de poste retrouvés au musée de Conflans-Sainte-Honorine et aux Archives du canal. J’ai utilisé une technologie moderne, le bois époxy. Aujourd’hui ce bateau est classé bâtiment d’intérêt patrimonial. Cela fait quatre mois que je navigue, avec Xavier et Violetta. Je suis devenu «le vagabond du canal». Des communes m’invitent pour parler du canal du midi, de l’histoire de ces bateaux qui font partie de la culture occitane. Je viens pour la première fois à Toulouse, à l’invitation de la Ville. C’est une reconnaissance d’être ici, aux sources du canal du midi. Le 16 septembre nous partons du port technique de Ramonville vers Orléans pour le plus grand rassemblement de bateaux fluviaux de France.

La Fête du Canal, port Saint-Sauveur, les 12 et 13 septembre et le 20 septembre.

En savoir Plus

Balades sur le canal du midi à bord de la barque de poste (Port Saint-Sauveur) par l’association Les Amis de la Barque de Poste, à 15 heures tous les jours jusqu’au 11 septembre. Sur réservation au 05 61 22 22 17. 5 € par personne (9 personnes maxi). Visite de la barque à 11 heures, samedi 12 septembre.

Lecture par Robert Mornet de récits de voyageurs illustres de la barque de poste comme Thomas Jefferson. Samedi 12 à 17 heures, Port Saint-Sauveur.

Conférences «Histoire de la barque de poste»

Exposition de maquettes de barques de poste, Capitainerie du Port Saint-Sauveur.

 

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Grand amateur de littérature et de poésie, Robert Mornet nous fera l’honneur de partager avec nous avec la passion qu’on lui connaît des poèmes de son choix lors des 5èmes Rencontres Culturelles de Capestang du 5 août 2018 prochain.

 

Gérard NAVARRO

Article du Midi Libre publié le 

« Pour ce « Lundi Poétique » du mois d’Avril , le 28 avril à 18 heures, salle Henry de Monfreid, mairie annexe, avenue du théâtre, le livre présenté a pour titre « Le soir venant ». Il s’agit d’un recueil de poèmes de Gérard Navarro qui se laisse gagner par l’atmosphère recueillie du crépuscule pour nous livrer une poésie confidentielle, croisée avec celle de sa mère en un dialogue harmonieux. Un fond musical de guitare et d’accordéon (Christiane Barthès) fera écho à ses vers. Le thème de la soirée sera donc : le soir, la nuit.
La scène ouverte en première partie permettra au public d’écouter des poèmes qui ne se disent qu’entre chien et loup, dans l’ombre, quand le jour s’achève.« 

Philippe VALENTIN

Philippe Valentin est cartographe et créateur d’une superbe série de cartes du Canal du Midi.

Sollicité par un éditeur il y a plusieurs années, il réalise une petite carte qu’il trouve bien limitée face à la multitude d’ouvrages du canal. L’auteur imagine alors une représentation digne du canal et de sa riche et longue histoire. Cela aboutira en 2012 à quatre cartes paysagères dessinées avec précision, et enrichies de nombreux textes et photos, en français et en anglais.

Il a présenté à Montgiscard la nouvelle édition de septembre 2016, qui coïncide avec les 350 ans de l’Édit Royal signé par Louis XIV ordonnant la création du canal.
Cette nouvelle édition est enrichie de la piste cyclable et d’info pratiques (ravitaillement, points d’eau et buvettes…), de repères touristiques, des noms des vignobles et de quelques autres améliorations.

Carte du Canal du Midi
(Oekoumène-Cartographie)

Le travail de terrain, puis la diffusion de sa création ont permis à Philippe Valentin de découvrir que l’intérêt du canal, en plus de l’évident support de l’économie du transport puis touristique, réside aussi dans le petit monde des passionnés et des associations qui lui sont liés et qui assurent un riche flux de connaissances.

Ce même travail lui a, hélas, permis d’observer aussi l’accumulation des déchets sur quelques sites ; triste tableau pour un patrimoine mondial de l’humanité.
C’est un peu l’affaire de chacun d’y prendre garde et de contribuer ainsi à l’image et à la pérennité du Canal du Midi.

La cartographie illustrée s’efforce de révéler quelques aspects cachés de l’ouvrage de Riquet ; elle reste « l’outil » idéal pour tout voyageur désireux de découvrir, au fil des kilomètres, les lieux insolites et les histoires de cette magnifique voie d’eau.

Philippe Valentin, Cartographe indépendant (Œkoumène Cartographie) nous présente « Le Canal du Midi de long en large ». C’est l’œuvre de Pierre Paul Riquet qui se développera sur une longueur de 4 m sous la forme d’une carte paysagère précise, illustrée de nombreuses photographies et plans anciens. Tous les ouvrages d’art et les ouvrages hydrauliques sont positionnés et datés sur la carte. Un grand nombre d’entre eux, dont certains peu ou pas connus, discrets ou impressionnants, font l’objet de courtes explications techniques ou historiques. Pour les voyageurs et sportifs, la carte indique la piste cyclable et son état, des points de ravitaillement, les ports et les points d’information touristiques, les terroirs viticoles. Autour de la carte, au gré des rencontres et des questions, l’histoire du canal, de son alimentation en eau, des déboires de Riquet, seront évoqués.

Pierre THOLLIÈRE

  • BIOGRAPHIE

Je suis né en 1948 dans une famille paysanne de la Loire. Je suis l’aîné de 12 enfants.

J’ai connu alternativement les écoles publiques et privées.  Marié en 1970 je suis coopérant à Madagascar. En 1973, après un mémoire de maîtrise sur le poète péruvien César Vallejo, j’obtiens l’agrégation et j’enseigne l’espagnol dans la région stéphanoise.

En 1994 je soutiens une thèse sur le poète espagnol Gil de Biedma. J’enseigne comme maître de conférences à Clermont-Ferrand, puis St Etienne. Puis j’exerce comme professeur des universités à Besançon de 2006 à 2010, année où je prends ma retraite dans le sud.

Après mon retour de Madagascar, j’ai vécu en communauté et divorcé de ma première épouse. De mes unions successives j’aurai 5 enfants. Je vis avec ma compagne Carmen dans le village de Cenne Monestiés, dans l’Aude.

J’ai été un citoyen engagé, du PSU au Parti de Gauche, en passant par les Verts. Mon activité anticoloniale à Madagascar me vaut d’être retiré en 1973. En France c’est l’époque des LIP et du Larzac, entre autres luttes. En 1984 je tombe dans une embuscade de la contra dans le Nicaragua sandiniste. Des camarades sont blessés.

Tous ces aspects de ma vie ont nourri mon écriture. En 1989, je publie Encéphalliques, poèmes du libre amour. En 2011 Poèmes du bon amour est une réactualisation de ce recueil. Loin de Nosy Ména (1991) est une évocation nostalgique de l’Océan Indien, des poèmes accompagnés de dessins de la réunionnaise Claude Couteau. Automne en mai (1999), est un journal de voyage dans le sud de l’Amérique. En 2011 je publie aussi Ecbatane et autres récits, et un essai, Carlos Barral poète. La geste des Pilpa (2014) est un poème épique sur la lutte des ouvriers glaciers de Carcassonne, et Saint Ginès, bouffon et martyr (2014), une pièce de théâtre sur l’ami d’un dictateur, qui se retourne du côté du peuple. Je publie en 2015 La Vie pourtant (poèmes) ; en 2016, Le Voyage de Genest, à travers  31 villages qui portent ce nom. En 2017 paraissent les Poèmes insoumis, une traduction des Hérauts noirs du poète péruvien César Vallejo (édition bilingue précédée d’une étude) et enfin un roman de littérature fantastique : Koz Témoc, la pierre blessée.

Mes traductions d’Antonio Colinas et Luis Antonio de Villena ont été éditées en Belgique aux éditions Le Cri. J’ai publié dans des revues universitaires nombre d’études sur la poésie espagnole du vingtième siècle.

  • BIBLIOGRAPHIE de Pierre THIOLLIÈRE

-Encéphalliques, poèmes du libre amour, éd. Caractères, Paris, 1989 (épuisé). Une partie des poèmes seront repris dans les Poèmes du bon amour. ISBN 2-85446.

-Loin de Nosy Ména, éd. Dominique Bedou, Gourdon, 1991 (épuisé). Cet ouvrage contient des poèmes écrits pour la plupart lors d’un séjour à Madagascar entre 1970 et 1973, ainsi que des dessins de la peintre réunionnaise Claude Couteau. ISBN 2-903096-91-2.

-Automne en mai, éd. Nouvelle Alliance, St Romain-les-Atheux, 2001. Dans ce journal de voyage en poèmes et photos nous suivons l’errance solitaire d’un homme dans le sud profond de l’Amérique (Argentine, Uruguay, Bolivie, Chili). ISBN 2-9516878-0-X. 15€.

-Ecbatane et autres récits de sexe et de sang, éd. du Chat-Lézard, Toulouse, 2011. Dans cette série de cinq nouvelles et un poème apocalyptique Pierre Thiollière nous emporte dans son monde sauvage, poétique et mystérieux. ISBN 978-2-9516878-1-3. 7€.

-Poèmes du bon amour, éd. du Chat-Lézard, Toulouse, 2011. Ces poèmes forment une autobiographie sentimentale ouverte aussi sur la solidarité et la nature. ISBN 978-2-9516878-2-0. 7€.

-La geste des Pilpa, co-édition éd. du Chat-Lézard et éditions Bruno Leprince, 2014 (épuisé). C’est le récit, en vers épiques et en photos de la lutte des ouvriers glaciers de l’usine de crème glacée Pilpa, à Carcassonne, pour sauver leurs emplois et finalement créer une coopérative ouvrière et une marque de crème glacée, la Belle Aude. ISBN 978-2-9516878-3-7. 7€.

– Saint Ginès, bouffon et martyr, éd. L’Harmattan, Paris, 2015. Ginès est un parent lointain de Saint Genest, patron des comédiens. Comme Genest, Ginès retourne sa veste, trahit le dictateur pour se ranger aux côtés des opprimés. Dans cette tragicomédie, les évêques, les mineurs du cuivre, les yankees entrent dans la danse infernale où se débat la petite république latino-américaine de Llantofuerte. ISBN 978-2-343-03891-9. 11,50€

-La vie pourtant… Poèmes pour un siècle nouveau, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2015. La vie pourtant… c’est l’affirmation de la lumière malgré la conscience de l’ombre, l’affirmation de la pulsion vitale universelle qui n’ignore pas que l’individu est fragile et mortel. 165 pages. ISBN 978-2-9516878-4-4. 12€.

– Le Voyage de Genest, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2016. Genest, comédien et martyr, s’ennuie au Paradis. Accompagné d’un voyageur, Pierre, il décide de visiter les villages qui portent son nom dans ce qui était autrefois la Gaule. Au cours de multiples rencontres à travers des paysages et 37 villages parfois oubliés du monde, Genest le comédien remettra peu à peu en cause sa propre identité plus ou moins légendaire.  De cette expédition, Pierre rapportera un journal où la poésie allie sa couleur à celles de 112 photographies. ISBN 978-2-9516878-5-1. 24€.

-Poèmes insoumis, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2017. Ces 40 poèmes  s’organisent en 4 parties : « Ici », « Les gens d’ici », « Là-bas » et « Chansons d’hier pour demain ». ISBN 978-2-9516878-7-5. 12€.

-Koz Témoc, la Pierre Blessée, éd. du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2017. Roman fantastique. Dans la nuit de la petite planète Pluton où Pierre, voyageur de l’espace-temps, a matérialisé son corps-image, Koz Témoc et les autres Pierres-Vivantes vivent d’étranges aventures. Retrouveront-ils Sproc, le vieux savant qui détient le secret d’une arme redoutable ? ISBN 978-2-9516878-9-9. 20€.

Pierre THIOLLIÈRE TRADUCTEUR :

-Antonio COLINAS, Obscur hautbois de brume, Le Cri éditions, Bruxelles, 2003. Édition bilingue de ce poète espagnol (4 traducteurs). ISBN 2-87106-313-3. 18,59€

-Luis Antonio DE VILLENA, Splendeurs de lèvres lointaines, Le Cri éditions, Bruxelles, 2005. Edition bilingue de ce poète espagnol (4 traducteurs). ISBN 2-87106-373-7. 18€.

– César VALLEJO, Les Hérauts noirs, édition bilingue, précédée de Pierre THIOLLIERE, Vision du monde de César Vallejo dans Los Heraldos negros, éditions du Chat-Lézard, Cenne-Monestiés, 2017. 271 pages. ISBN 978-2-9516878-8-2. 26€.

Pierre THIOLLIÈRE ESSAYISTE :

– Pierre Thiollière a publié de nombreux articles dans des revues et des ouvrages collectifs universitaires, sur les poètes Jaime Gil de Biedma, Carlos Barral, José Agustín Goytisolo, José Ángel Valente, Juan Gil-Albert, Antonio Gamoneda, Federico García Lorca, Rafael Alberti, César Vallejo, Juan de Mena

-Carlos Barral, poète. La nature et la mer, miroirs du moi, Presses Universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2011. L’auteur analyse la poésie de Carlos Barral (Barcelone, 1928-1989) sous un angle à la fois psychanalytique et thématique. La ville et la mer présentent chez ce poète une dimension symbolique qui lui permet d’objectiver, à travers des personnages à prétention autobiographique, un conflit intérieur entre aspirations intimes et réalité sociale contraignante.