Paul PARIENTE

RECETTES ÉCRITES ET CHANTÉES

 » Des recettes de cuisine chantées, cela surprend car à ce jour personne n’avait osé le faire. Apprendre la cuisine en chanson est très agréable encore plus en slam et reggae.

Paul Pariente est cuisinier de métier, 42 ans au service de la gastronomie, mais il fallait trouver autre choses. Frédérique Hébrard disait de lui « Même dans les pires problèmes de la vie, et dieu sait s’il en a eu, il n’a jamais perdu le sens de la création » et Alain Ducasse lui a écrit «  Votre idée de recettes chantées est originale et innovante, continuez !  »

Dans ce livre vous trouverez également un dessin humoristique de Michel Roman par recette, à la fin de l’ouvrage se trouve le CD avec toutes les recettes chantées !

CUISINE EN POÉSIE

Associer de la poésie et des recettes de cuisine était improbable, et pourtant vous verrez que dans ce livre les deux se marient très bien, par la qualité des recettes de Paul Pariente, mais aussi avec les poèmes de la poète Rose Poullot-Robin qui les a créés spécialement pour l’occasion. De la grande poésie.

N’attendez plus et découvrez le livre, vous allez être surpris, ce livre est préfacé par un grand chef étoilé, Monsieur Georges Blanc de Vonnas.


 

Christine CLAIRMONT

Biographie

Après 40 ans d’écriture, deux guides touristiques, huit romans et un nombre incroyable de publications (en français comme en langue étrangère), dont des recueils de nouvelles et de poésie, un mur et des étagères remplis de diplômes et de prix littéraires, on aurait pu croire que Christine Clairmont n’avait plus rien à dire, plus d’inspiration. Que nenni, sa plume, c’est sa thérapie. Elle poursuit donc ! Dans ses vers, elle a parlé de sa souffrance morale, de ses souvenirs d’enfance, des relations humaines, de l’amitié, aujourd’hui, elle aborde la souffrance physique, mais pas seulement.

Christine Clairmont est licenciée en espagnol, professeur de Lettres (1995), présidente de l’ACALA (association de création artistique et littéraire de l’Ariège -2004).

Elle écrit également en occitan.

Dans ce dernier recueil intitulé « Les arbres rouges du destin » paru aux éditions ACALA, l’auteure évoque le personnage de sa mère, institutrice, qui n’a pas vu en son enfant le potentiel poétique, de son enfance dans la Montagne Noire, de ses souvenirs d’école, de la guerre, de sa fille Hélène, disparue trop tôt, celui de son époux, Jean, mais aussi de ses souffrances physiques qui parfois l’empêchent même de tenir sa plume.

Mais qu’importe, Christine a encore tant à dire. « La clé d’or, c’est aimer la vie – Malgré la douleur, les épreuves – Espérer que le paradis – De la vérité a les preuves… » Car il faut bien terminer sur une note positive… : l’espoir.

Bibliographie

POÉSIE
07 . Les romances de la peine-amie, deux éditions consécutives, Ed St Germain des Prés Paris, (épuisé)
02 . Des chemins de terre et d’étoiles, illustré par Jean Montech, Ed St Germain des Prés Paris, (épuisé)
03 . Symphonie occitane, illustré par Anne d’Almayrac,  Ed St Germain des Prés Paris, (épuisé)
04. Poussière de lune, illustré par Sylvie Noyès, Prix d’Académie aux Jeux Floraux de Toulouse, Deux éditions consécutives, Cépadues Editions Toulouse, (épuisé)
05. Sur un air d’éternité, Ed St Germain des Prés Paris, (épuisé)
06 . Les fables de l’acacia, illustré par Marie-Joëlle Lozevis, Prix Albert Dauzat de la Société des Poètes Français (Paris), Ed D.T. Paris, (épuisé)
07 . Le savoir des livres du vent, illustré par Annee d’Almayrac, Prix Urbis Palladium (Pau), Prix Maurice Boutry (Toulouse), Préface de Michel Beau, Ed St Germain des Prés Paris, (épuisé)
08 . Royaume d’Apamée, illustré par Sylvie Noyès, Prix d’Académie aux Jeux Floraux de Toulouse, Préface d’André Lagarde, Français-occitan, Ed Occitanes Toulouse (épuisé)
09 . Orbiel, illustré par dix peintres, Prix Verlaine de l’Académie du Languedoc, ED N.P. Paris (épuisé)
10. Terramour, illustré par Marie-Hélène Van Brabant, Médaille de bronze aux Jeux Floraux de Toulouse, Ed H.L. Dordogne, (épuisé)
11 . Les regards du temps, couverture de Jacqueline Canal, Prix de la Fondation de la Société des Poètes Français, Ed St Gemain des Prés Parisp, (épuisé)
12 . Symphonie occitane, Français-occitan, 2ème édition, Ed Occitanes Toulouse, (épuisé)
13 . L’arbre bleu, couverture de Jacqueline Canal, Prix de Poésie Classique décerné par la SPAF (Nice), EdACALA Pamiers, (épuisé)
14. Poussière de lune (3ème édition), Ed Signes du monde Toulouse, (épuisé)
15 . Bonsaï, couverture de Jacqueline Canal, Prix d’Excellence du Vimeu, Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
16. Le pot à mots, couverture de Michel Dardenne, Prix Cécile Sauvage de la Société des Poètes Français (Paris), Ed Lacour Nîmes, (épuisé)
17 . Tous les arbres sont mes amis, couverture de Sylvie Noyès,  Ed Les presses littéraires, (épuisé)
18 . Alphabet des êtres et des lieux aimés, illustré par Sylvie Noyès, Nicole Maynadié, Anne d’Almayrac, André Maynard, Prix Roberl Mineau (Académie de Poitiers), Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
19 . La flamme en fleur, couverture d’après une photo d’André Tostain, Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
20 . Les méditations du jardin, couverture de Marie-Hélène Van Brabant, illustré par Madeleine Landy Degon, 1er prix Edmond Genest (Athanor),  Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
21 . Racines, couverture de Jacqueline Canal, illustrations de Jacqueline canal et Marc Gilaberl, Ed ACALA Pamierspu, (épuisé)
22. Les papillons du rêve, illustré par Paméia Amathieu, Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
23 . Fleur d’artifice, couverture de Michel Maury,  Ed Amalthée Nantes, 1er prix de poésie « Les arts littéraires » St Orens Toulouse, mars 2015
24 . Rêves vénitiens, photos de JM Paignay, Ed ACALA Pamiers
25. Le murmure d’une brise si légère, couverture de Martine Richard, Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
26 . Schistes, couverture de Jacqueline canal, Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
27 . Le sentier de la paix, couverture de Martine Richard, Ed Beaurepaire Milhaud, (épuisé)
28 . Solstices, couverture de Michel Maury, Ed ACALA Pamiers, (épuisé)
29 . Images du Pays d’Oc et d’ailleurs, Ed ACALA Pamiers
30 . La cour de récréation, Ed ACALA Pamiers
31 . Les arbres rouges du destin, Ed ACALA Pamiers


REEDITIONS
32. Les mots de I’aube, Couverture de Michel Maury,  Réédition de quatre recueils (1-2-7-1 1), Ed ACALA Pamiers
33. Rééditions : Les voies de l’Eternité (5-13-15-19), Ed ACALA Pamiers
34. Royaume d’Apamée, poèmes français-occitan. Réédition du n°8. Ed ACALA Pamiers
35 . Orbiel, poèmes, Réédition du n° 9. Ed ACALA Pamiers
36. Terrumour, poèmes,  Réédition du n°10 (Les 2 Encres),  Ed ACALA Pamiers
37 . Poussière de lune, poèmes, Réédition du no14 (4ème édition), Ed ACALA Parniers
38. Les Fables de l’acacia, Réédition du n »6. Ed ACALA Pamiers
39 . Les voies de l’Éternité (25,27,28),  Ed ACALA Pamiers


ROMANS
40. Le renouement, prix de la Fraternité entre les nations (HALAF),  Ed Nel Paris
41 . La route du Feu, trois éditions successives, Grand Prix du Roman (CIPAF).ED H.L. Dordogne – Ed Signes du monde, Toulouse, Ed Chiron, Paris
42 . Le mystère de la Montagne Noire, Prix Robert Rotrou. Ed Cheninements Angers
43. Le secret de Guite,tome I Prix du Roman (C.I.E.LA.) Ed Chemiments Angers
44 . Les remparts de Guite, tome I. , Ed Cheminements, Angers
45 . Source d’Encre Tome lll,  Ed Atlantica Paris
46 . Le bonheur d’enseigner,  Ed ACALA Pamiers
47 . Le voyage à Leucate,  Ed ACALA Pamiers
48 . Laforêt de l’océan,  Roma n, Ed Lacour Nîmes


NOUVELLES
49 . La mémoire du loc, cowetltre de Michel Maury, Ed Lacour Nîmes
50 . Résurgences, Couverture de Michel Maury, Ed 2 encres Cholet


CONTES ET RECITS
51 . Yan de Niaux, illustré par Michel Dardenne, Ed Lacour Nîmes (épuisé)
52 . Touky, illustré par Jacqueline Canal et Janine Delample, Ed ACALA Pamiers


GUIDES TOURISTIOUES

53 . Eglises et châteaux de l’Ariège, Ed Nel Paris
54. Foix, Pamiers, St Lizier, villes cl’Art, Ed Nel Paris


LIVRES EN LANGUES ETRANGERES ET DIALECTES
55 . Los romances de la pena-amiga, traduction en espagrol de Les romances de la peine-amie par Anne d’Almayrac, Maria Alvarez de Cienfuegos et Christine Clairmont, (épuisé).
56. Die reise nach Leucate, traduction en allemand du roman Le Renouement. G.L. Verlag Westphalie, épuisé
57 . The sun of poetry, traduction de poèmes en anglais par Wilma Guillen (épuisé)
58 . La Cantapiedra, poèmes écrits directement en espagnol par Christine Clainnont, illustré par L. A. Faur et Anne d’Aimayrac. Ed ACALA Pamiers (épuisé)
59 . Die reise nuch Leucate, traduction en allemand de la Route du Feu. Ed ACALA Parriers, (épuisé)
60 . Les romances de la peine-amie, traduction en russe par Lydia yassienesky-Boranian (Inédit), épuisé
61 . Traduction en français de La SEQUIA, roman de l’argentin Rolando Gonzalez Cancela par Pienette Giroussens et Christine Clainnont. Epuisé
62 . Suenos venecianos (en espagnol). Ed ACALA Parniers
63 . Sogni veneziani (en italien). Ed ACALA Pamiers
64 . Venitian dreams (en ar,glais). Ed ACALA Pamiers
65 . Lo misteri de la Montanha Negra, traduit en Occitan par Robert Roncalli. Ed ACALA Pamiers
66 . El viaje a Leucate, Traduit en espagnol par Marie-Françoise Tanière, Maud Hillard et Christine Clairmont


Récompenses littéraires et professionnelles :
– Sociétaire de la Société des Poètes Françûs (Paris) – 1977
– Officier de l’Académie du Languedoc – 1986
– Officier dans I’Ordre des Palmes Académiques – 1990
– Prix d’Honneur de la ville de Mazamet (Tarn) – 2014
– Sociélaire de l’Académie des Arls et Sciences de Carcassonne (Aude) – 2015
– Grand prix spécial du jury : « Les Gourmets des Lettres » (Toulouse) – 2015
– Trois prix littéraires (Paris) : poésie, nouvelle, diction – 2015
– Médaille de la ville de Toulouse – 12 octobre 2015


    

Images du Pays d’Oc et d’ailleurs
Editions Acala
Format 15 x 21, 100 pages, 10 €

Ouvrage disponible chez l’auteur

consultable à la bibliothèque de l’Académie des arts et des sciences de Carcassonne.

SITE : www.christine-clairmont.fr

Contact :   cclairmontdruot@outlook.fr

Paul DOVECOTE

BIOGRAPHIE

Marié, trois enfants, dont deux en activité et un en fin d’études, Paul DOVECOTE (nom d’auteur) a soixante ans lorsqu’il achève le « Sacre de Malok 13 », premier tome de la trilogie « Le peuple des ondes ».

Il lui aura fallu neuf mois pour mener à bien et concrétiser une idée qu’il avait depuis 16 ans. C’est un évènement de la vie quotidienne qui est à l’origine de l’histoire du peuple des ondes.

Paul DOVECOTE a fait sa carrière dans une grande entreprise de transport, en région parisienne, où il a exercé plusieurs métiers avant de terminer dans le management de projets et la sécurité.

Issue d’une famille d’agriculteur, il a très vite voulu concevoir et construire des ponts pour exprimer sa créativité et son sens de l’organisation. Il atteindra son but 30 ans plus tard, dans les dix dernières années de sa carrière.

Très jeune, il s’abonne à un célèbre magazine de vulgarisation scientifique pour assouvir sa soif de connaissances et nourrir son imaginaire sans limite. Plus de quarante ans plus tard, il y est toujours abonné.

Il découvre très tôt l’univers sans limite qu’ouvrent les livres de sciences fiction. Il dévore les « Perry Rhodan », les sagas de « Dune », « Fondation » et quantité d’autres livres.

Il aime aussi le Fantaisy avec les séries de « l’Assassin du roi », « Le Trône de fer » ….

Sa curiosité le pousse vers d’autres thèmes, c’est ainsi qu’il découvre « Les Enfants de la Terre » dont la rigueur et la précision des détails le ravissent.

Dans « le Sacre de Malok 13 », Paul DOVECOTE fait preuve d’une imagination très fertile puisqu’il crée de nouvelles unités de mesures universelles, il invente des appareils pour le confort de leurs utilisateurs et développe une technologie basée sur les ondes.

BIOBLIOGRAPHIE

Du 1er mai 2016 à fin octobre 2016, écriture du livre « Le sacre de Malok 13 », 1er tome de la trilogie « Le Peuple des ondes »

Février à novembre 2017 : « Le Sacre de Malok 13 » en autoédition sur Amazon

Décembre 2017 : Parution du livre « Le Sacre de Malok 13 », 1er tome de la trilogie « Le Peuple des ondes » aux Editions Baudelaire.

26 mars 2018 : Signature du contrat avec les Editions Baudelaire pour le livre « La retraite de Khee », 2ème tome de la trilogie « Le Peuple des ondes », à paraitre en septembre 2018

Avec « Le Sacre de Malok 13 », premier tome de la trilogie « Le peuple des ondes », Paul DOVECOTE nous emmène dans la galaxie Mavil où il crée un univers dans lequel la créativité est reine. L’intrigue qu’il développe tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne.

 

Jean-Pierre JOUVE

Bibliographie 

Jean-Pierre Jouve est venu le 8 septembre 2017 depuis Agen chez les Mille-Poètes en Méditerranée de Narbonne présenter son recueil Bisamour. A cette ccasion, il a fait découvrir ce parcours poétique « dans l’arborescence tumultueuse d’amours croisés ».

Professeur de mathématiques aujourd’hui en retraite, il a publié ce recueil mais d’autres sont en préparation.

Au cours de la soirée organisée à son intention, il a lu quelques uns de ses poèmes Les participants se sont joints à lui pour partager ses écrits. Ce fut un bel échange et Jean-Pierre Jouve a dit avoir reçu les lectures comme des cadeaux.

Nous l’attendons pour le prochain recueil !

  • Bisamours/Désirs et jalousies, Editions Clapas, 2016

 

Contact :

jpjouve@bisamours.fr

Marie-Paule MUR


Marie-Paule MUR est membre active de plusieurs associations poétiques, dont Mille-Poètes en Méditerranée, Terpsichore et Lettres et Arts Septimaniens de Narbonne.

Elle est par ailleurs peintre. Chaque année, lors des Rencontres Culturelles de Capestang, nous avons ce plaisir d’exposer plusieurs de ses toiles. Le 5 août 2018, vous pourrez la rencontrer dans la Cour du Château de Capestang  en compagnie de son époux Yves Mur, poète et Président des Lettres et Arts Septimaniens.

               

 

Jacques CARBONNEL

Poète occitan originaire de Capestang

Poèmes autobiographiques et ethnologiques,  Jacques Carbonnel Poète occitan

L’hommage à Jean Carbonel (cliquez ici pour y accéder)

Le thème général : un peu de tout du monde où j’ai vécu (un pauc de tot dins lo meu monde). Souvenirs d’enfance et de jeunesse dans un village vigneron, Capestang. L’occitan je l’ai dans l’oreille depuis mon plus jeune âge car mes grands-parents et mes parents étaient bilingues, les uns à dominante français, les autres à dominante patois.

Je suis fils et petit-fils de vignerons, j’ai vécu dans une métairie jusqu’à 17 ans. Quand j’ai voulu écrire des récits autobiographiques, tous mes souvenirs sont remontés en occitan, alors je les ai écrits dans cette langue.

Quand je décris la vie des paysans d’alors, nous sommes dans le récit ethnologique : comment vivaient-ils, le travail de la vigne, le cheval réquisitionné, un 15 août à Valras, les amours de vendanges, la veillée devant le feu…

Pour Yves Rouquette nous sommes dans  » L’ordinari dal monde.  » Et c’est bien la vie de  » Los d’aici  » qui m’intéresse. Cette langue est ancrée au plus profond, nous sommes estampillés pour notre vie. Elle remonte toute seule plus forte qu’autrefois.

Le premier qui me traita de poète occitan c’est Yves Rouquette dans la préface qu’il écrivit en 2012 pour mon premier livret de poèmes.  » Celà fait quelques années que Jaume Carbonèl me fait lire ce qu’il écrit, que quelques revues publient, comme on invite un ami à venir manger à la maison, à se promener ensemble dans des endroits aimés, à gouter le vin nouveau sous la treille. J’aime cela du même amour que je porte à l’ordinaire du monde, à ceux qui me plaisent depuis toujours, ils ne font pas d’ombre au soleil. J’aimerais que ce poète sans apprêts ni affectation vous devienne aussi fraternel qu’il me l’est.  »

Ensuite, par l’intermédiaire de Christin Rapin, j’obtins en 2017 et en 2018 un Jasmin d’Argent attribué par la Société Littéraire Académique d’Agen du Jasmin d’Argent, distinction qui reconnaît une œuvre, l’effort fourni et la créativité.

Il existe aussi un CD dans lequel je lis mes poèmes accompagné par l’accordéoniste Robert Cuillé qui joue des danses occitanes.

Lo 15 d’agost a la mar                                                                
L’estiu,mèmes quand fasià caud,anavem pas totis a la mar.

N’i avià que travalhavan,cal travalhar la vinha l’estiu,

e d’autres que va trapavan trop car.

Los que demoravan anavan se refrescar al canal.

Nadavem e nos amusavem.

De temps en temps,lo dissapte o lo dimenge,

prenièm la biciclèta per i passar la jornada.

Lo soèr,cap a sieis oras,avans de partir,

manjavem de muscles,d’arcèlis,un bichut,

un cop de vin blanc e garaqui…

Al cop venent !                                                                                                                             

Pel 15 d’agost,èra la tradicion,

calià anar passar la jornada a Valras.

Atal cadun avià un jorn a la mar dins l’annada.

Ma tanta montava lo cap a papeta que fenissià per dire oc.

I prometià de tot engimbar.

Se podià adovar que cadun s’i trapa plan.

Aviem decidat de prene Domerc,èra lo corrièr,

d’aqui a Besièrs e de continuar ambe lo tram,

que te fasià una polida passejada,

qu’ès domatge qu’i siosque pas mai.

N’i a qu’i anavan ambe lo taxi

e los autres ambe lo chaval e la carreta.

Es atal qu’aurià aimat i anar.

Mas èra trop lenc,anar e venir dins la jornada,

calià partir la velha.

Quand arrivavan a Valras s’acolitravan

e s’agropelavan per vilatge,

los de Polhes,los de Nissan,los de Capestanh…

Semblavan una banda de Caracas.

Festejavan tota la nuèit.                                                                                                                    

Anavem a la plaja mas n’i avià forças

que se despolhavan pas,sobretot los vielhs.

Ma tanta e mameta se trempavan los pès

e de cops,l’après dinnada,quand fasià trop caut,

se revertegavan la rauba entre las cambas

e s’assetavan sul bord que l’aiga i venià bagnar lo cuol,

como fan ara,a Marselha,las femnas arabas

que se podan pas quitar la farda.

Papeta,èl,regussava las caussas

e anava dins l’aiga dunca als ginolhs.

L’ai vist un cop nadar,savià nadar la brassa,

vestit d’un malhot negre qu’avià qu’una bretèla.

Ieu jogavi dins las ersas ambe mon cosin,

mas calià pas anar trop lenc,calià aveire totjorn pè.

Se cal trachar qu’a l’epoca lo raport a l’aiga èra pas lo mèmes qu’ara.

L’aiga èra dangierosa,nadar èra riscos,

se te lavavas trop podiàs estre malaut.

Anavem manjar a l’ombra dals tamarins o d’un pinhièr.

Se la recolta èra bona papeta nos menava a l’otèl

per manjar la bolhabaissa.                                                                                                         

Aquèla sortida la fasièm pas cad’an

e n’i avià que la fasian pas jamai. 

Era una entrepresa que raprochava las familhas

quand se vesian pas sovent.

Ne parlavem quand nos tornian veire, per Nadal.

Jaume Carbonèl

agost de 2012

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Jacques CARBONNEL nous fera ce grand honneur de nous rejoindre aux Rencontres Culturelles de Capestang ce 5 août 2018 !

 

Site :

http://mespoemesoccitans.monsite-orange.fr/index.html

Muriel CARCHON

Muriel Carchon, née en Algérie en 1953, a beaucoup voyagé.

Elle a coécrit avec Yves Carchon : Les Volontaires de la Nouvelle France en 2013 et Les Moissons de l’Exil en 2014 (Prix du roman de Mazamet 2015).

Elle écrit un roman d’initiation : Croire en son destin et oser le vivre qui paraît en décembre 2015 et obtient le 1er Prix de la Ville de Figeac 2017.

Elle explore un nouveau genre, elle signe en 2017 un roman futuriste : Le tombeau des Patriarches.

 

Robert MORNET

Article La dépêche du 08/09/2015

Robert Mornet : « La barque de poste était l’ancêtre du TER »

Une barque de poste est exposée au Port Saint-Sauveur jusqu’au 14 septembre, dans le cadre de la Fête du Canal. Grand amoureux du canal du midi, conteur passionnant, Robert Mornet a construit lui-même cette réplique d’un bateau de 1818 qui transportait les passagers de Toulouse à Agde.

Robert Mornet : C’est une réplique d’une embarcation de 1818, qui servait au transport de passagers entre Toulouse et Agde. Il y a eu jusqu’à quarante bateaux de ce type, plus ou moins grands, sur le canal du midi entre 1673 et 1858. Ils ont disparu à l’ouverture de la ligne de chemin de fer Toulouse/Sète. Au XIXe siècle, les barques de poste ont transporté jusqu’à 100 000 personnes par an entre Toulouse et la Méditerranée. C’était l’ancêtre du TER. Ces bateaux desservaient les villages à la demande. Ils allaient très lentement, tractés par des chevaux le long des chemins de halage. Se rendre à Agde était un voyage au long cours de 4 jours et demi. Cette barque pouvait transporter 50 passagers, les uns dans le salon de première classe sur des banquettes rembourrées, les autres sur les bancs de la salle du commun ou bien debout. À l’époque il n’y avait pas de platanes le long du canal. Les fenêtres sont équipées de volets en bois contre le soleil.

Pourquoi barque «de poste» ?

Rien à voir avec le transport du courrier. La poste est la distance que parcouraient les chevaux qui halaient le bateau : quatre lieues, soit environ 16 kilomètres. Ces bateaux sont l’équivalent occitan des coches d’eau qui circulaient sur d’autres canaux et rivières du Royaume. Ils sont identitaires du canal. Riquet lui-même avait imaginé ce service de transport en commun, avec un règlement qui autorisait tout le monde à monter à bord, à une exception près, les exécuteurs de haute cour, les bourreaux. J’y vois une critique de la peine de mort au XVIIe siècle. C’est peut-être ça la grandeur de Riquet.

Qui a construit ce bateau ?

Moi-même. La construction m’a pris cinq ans, chez moi dans les Cévennes, au Cairol. Un rêve fou devenu réalité. J’ai fait une reconstitution à l’identique d’après des gravures et des plans d’une barque de poste retrouvés au musée de Conflans-Sainte-Honorine et aux Archives du canal. J’ai utilisé une technologie moderne, le bois époxy. Aujourd’hui ce bateau est classé bâtiment d’intérêt patrimonial. Cela fait quatre mois que je navigue, avec Xavier et Violetta. Je suis devenu «le vagabond du canal». Des communes m’invitent pour parler du canal du midi, de l’histoire de ces bateaux qui font partie de la culture occitane. Je viens pour la première fois à Toulouse, à l’invitation de la Ville. C’est une reconnaissance d’être ici, aux sources du canal du midi. Le 16 septembre nous partons du port technique de Ramonville vers Orléans pour le plus grand rassemblement de bateaux fluviaux de France.

La Fête du Canal, port Saint-Sauveur, les 12 et 13 septembre et le 20 septembre.

En savoir Plus

Balades sur le canal du midi à bord de la barque de poste (Port Saint-Sauveur) par l’association Les Amis de la Barque de Poste, à 15 heures tous les jours jusqu’au 11 septembre. Sur réservation au 05 61 22 22 17. 5 € par personne (9 personnes maxi). Visite de la barque à 11 heures, samedi 12 septembre.

Lecture par Robert Mornet de récits de voyageurs illustres de la barque de poste comme Thomas Jefferson. Samedi 12 à 17 heures, Port Saint-Sauveur.

Conférences «Histoire de la barque de poste»

Exposition de maquettes de barques de poste, Capitainerie du Port Saint-Sauveur.

 

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Grand amateur de littérature et de poésie, Robert Mornet nous fera l’honneur de partager avec nous avec la passion qu’on lui connaît des poèmes de son choix lors des 5èmes Rencontres Culturelles de Capestang du 5 août 2018 prochain.

 

Gérard NAVARRO

Article du Midi Libre publié le 

« Pour ce « Lundi Poétique » du mois d’Avril , le 28 avril à 18 heures, salle Henry de Monfreid, mairie annexe, avenue du théâtre, le livre présenté a pour titre « Le soir venant ». Il s’agit d’un recueil de poèmes de Gérard Navarro qui se laisse gagner par l’atmosphère recueillie du crépuscule pour nous livrer une poésie confidentielle, croisée avec celle de sa mère en un dialogue harmonieux. Un fond musical de guitare et d’accordéon (Christiane Barthès) fera écho à ses vers. Le thème de la soirée sera donc : le soir, la nuit.
La scène ouverte en première partie permettra au public d’écouter des poèmes qui ne se disent qu’entre chien et loup, dans l’ombre, quand le jour s’achève.«