Communiqué de presse du 19 juillet 2018
Un hommage à Jacques CARBONEL, poète et aussi un ancien rugbyman de Capestang
Il était une fois un village où tout le monde était au moins bilingue : français et occitan. C’était Capestang !
Ainsi, le thème général du discours de Jacques Carbonel est centré sur cet « un peu de tout du monde » (un pauc de tot dins lo meu monde) où il a vécu. Souvenirs d’enfance et de jeunesse dans un village vigneron, c’est le Capestang de cet auteur. L’occitan, il le possède dans l’oreille depuis son plus jeune âge, car ses grands-parents et ses parents étaient bilingues, les uns dont la langue dominante était le français et les autres s’exprimant en « patois », car à cette époque, on ne parlait pas de langue occitane. Le tout, dans une coopération linguistique qui signifiait entente, acceptation et harmonie. À cela, il faudra ajouter l’arrivée des Espagnols dans la période de la guerre d’Espagne, quelques déplacés des autres guerres, le retour des français des colonies, l’arrivée plus récente d’hommes et de femmes attirés par le confort de la vie locale, notamment des anglais. Capestang devenait multiculturelle !
Jacques Carbonel est fils et petit-fils de vignerons. Il a vécu dans une métairie jusqu’à ses 17 ans. Quand il a voulu écrire des récits autobiographiques, tous ses souvenirs sont remontés en occitan, alors il les a écrits dans cette langue. Quand il décrit la vie des paysans d’alors, nous sommes dans le récit ethnologique. Comment vivaient-ils ? Il aborde le travail de la vigne, le cheval réquisitionné, un 15 août à Valras, les amours de vendanges, la veillée devant le feu… tout un monde.
Yves Rouquette nuance ces propos. Nous sommes dans « L’ordinari dal monde ». Et c’est bien la vie de « Los d’aici » qui l’intéresse. Cette langue occitane est ancrée au plus profond, nous sommes estampillés pour notre vie. Elle remonte toute seule plus forte qu’autrefois.
L’association AMAVICA organisera le 5 août dans le château de Capestang un hommage à Jacques Carbonel. Pour faciliter la mise en place de cet événement, Au cours de cet hommage, nous invitons les capestanais qui ont rencontré Jacques Carbonel au Rugby pendant les années 51 et 52 ou dans la vie de tous les jours à prendre contact avec Annie Ducla à la Mairie de Capestang ou le président d’AMAVICA, tel : 0608756108 ou president@amavica.info